En avant vers la socialisation des pertes
"Il a répété cette formule en expliquant : «Le chômage partiel, c’est la
nationalisation des salaires [et] le Fonds [de soutien aux entreprises]
de 50 milliards allemand, le fonds de 20 milliards français […] ça
s’appelle une nationalisation du compte d’exploitation des commerçants
et entrepreneurs.»" dixit Macron.
Voilà le mot est lâché, en cas de crise grave monsieur Macron en vient à décrire le phénomène d'aide aux travailleurs et aux commerçants par le mot nationalisation. Certes je n'ai pas les comptes sous les yeux et les détails techniques m'échappent un peu. Pour tout dire même au niveau de mon entreprise on nage un peu et la vision d'un avenir probable en terme organisationnel n’excède pas la fin de semaine.
Mais en ce concerne la déclaration de Macron au Financial Times on peut décrire sa définition de nationalisation comme une traduction d'une formule plus proche de la vérité, c'est la " socialisation des pertes " qui vient après un excédent de la privatisation des gains. La socialisation des pertes ne touchent les mêmes personnes que ceux qui ont bénéficié de la privatisation des gains. Le coup des " nationalisations " qui ne voulaient pas dire leur nom, on nous la déjà fait il y a dix ans lors de la crise des crédits hypothécaires.
Une nationalisation (ou étatisation) est un transfert de la propriété privée vers la propriété publique et ce que fait Macron c'est un transfert de dette. Pour l'instant il n'est pas question de nationalisation de moyen de production ce qui est un minimum démocratique si on suit la logique de la démocratie.
La formule de Mandeville comme quoi les « vices privés font le bien public » demande à être réexaminer une fois de plus.
Voilà le mot est lâché, en cas de crise grave monsieur Macron en vient à décrire le phénomène d'aide aux travailleurs et aux commerçants par le mot nationalisation. Certes je n'ai pas les comptes sous les yeux et les détails techniques m'échappent un peu. Pour tout dire même au niveau de mon entreprise on nage un peu et la vision d'un avenir probable en terme organisationnel n’excède pas la fin de semaine.
Mais en ce concerne la déclaration de Macron au Financial Times on peut décrire sa définition de nationalisation comme une traduction d'une formule plus proche de la vérité, c'est la " socialisation des pertes " qui vient après un excédent de la privatisation des gains. La socialisation des pertes ne touchent les mêmes personnes que ceux qui ont bénéficié de la privatisation des gains. Le coup des " nationalisations " qui ne voulaient pas dire leur nom, on nous la déjà fait il y a dix ans lors de la crise des crédits hypothécaires.
Une nationalisation (ou étatisation) est un transfert de la propriété privée vers la propriété publique et ce que fait Macron c'est un transfert de dette. Pour l'instant il n'est pas question de nationalisation de moyen de production ce qui est un minimum démocratique si on suit la logique de la démocratie.
La formule de Mandeville comme quoi les « vices privés font le bien public » demande à être réexaminer une fois de plus.
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