En sortant de la fin de la semaine de l'acte XVI et fatigue policière
Je suis rentré du boulot samedi après-midi et j'ai loupé la manifestation de Colmar où les alsaciens ont habillé la statue de la liberté d'un gilet jaune, j'ai regardé quelques images sur RT France, et j'ai suivi pendant 10 minutes une compagnie de CRS filmée en direct à Paris, elle semblait s'égarer à travers les rues sans but précis sans qu'il n'y est de traces de Gilets Jaunes. Les chiffres communiqués par le ministère de l'intérieur à 14h30 semble incroyablement ridicule, 5000 manifestants à travers la France à 14 heures, si j'en juge l'ambiance à Bordeaux, c'est un chiffre un peu sous-estimé.Nous apprenions qu'ils étaient un peu moins de quarante milles à 20 heures. Notre ministre de l'intérieur fanfaronne, non content de tordre le cou à la réalité, de minimiser les chiffres, il se sent obliger de montrer qu'il a de l'esprit, les manifestations serait l’équivalent d'une innocente manifestation sportive. En tous cas cela fait beaucoup de policiers et gendarmes présents dans les villes françaises. On fait état de trois heures de heurts entre les forces de l'ordre et les Gilets Jaunes à Alès, Alès n'est pas Marseille puisque notre ministre de l'intérieur faisait référence à l'Olympique de Marseille. Notre ministre de l'intérieur sous la houlette du président Macron fatigue la police d'où l'expression le panier à salade, les CRS veulent arrêter une jeune homme qui se promène avec sa planche à roulette, apparemment sous l'effet de la lassitude et des consignes de violence données par le pouvoir pour stopper le mouvement des Gilets Jaunes les hommes en bleu ont considéré que le jeune homme possédait une arme par destination. Ce genre de scènes ridicules sont le symbole de l'émiettement de la légitimité du pouvoir en place, tétanisé dans son immobilisme et incapable d'influer sa politique Macron se porte candidat pour inscrire son nom dans les livres d'histoire comme le chapitre le moins glorieux de la cinquième république, et c'est déjà un exploit en soi.
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