État de guerre.
Le Marlenberg.
« Fondamentalement, la concurrence fiscale - menée par des paradis fiscaux, comme les îles anglo-normandes qui offrent un taux de 0 % sur les profits des sociétés non résidentes - est anti-démocratique et destructrice du contrat social au cœur de la démocratie.»
John Christensen
Voilà donc les paroles d'un infiltré dans les paradis fiscaux. Le paradis fiscal ne semble qu'une possibilité pour les puissance d'argent dans leur course à l'accumulation de capital. Subventionnés par les États après la crise des crédits hypothécaires, les acteurs du marché mènent une attaque sans précédent sur les populations en spéculant sur la dette des États.
Elle m'apparaît sans précédent, car une fois le « système financier » sauvé par États, on a voulu nous faire croire que le système financier serait assujetti à une sorte de code moral tacite. Les États s'en sont remis au bon vouloir des acteurs du marché. Maintenant ces acteurs s'attaquent aux États qui ont permis leur survie, comme nous le prouve les spéculations des fonds anglo-saxons sur la dette grecque. Ce n'est pas seulement une pure opération financière, c'est un acte politique, une déclaration de guerre.
L'issue du conflit ne semble pas faire de doute pour les puissances financières. L'atonie des populations face au scandale de la crise financière a été un signe encourageant pour les spéculateurs.
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