La dette enrichie.

Marlenberg

Le Marlenberg .


« La crise n'explique au mieux que la moitié du déficit, insiste la Cour, pour qui « la croissance des dépenses publiques et les baisses d'impôt ont été excessives en 2009, sans tenir compte des mesures de relance ». La règle visant à gager les créations de niches fiscales par la réduction d'autres dispositifs n'a pas été respectée, en raison de la baisse de la TVA dans la restauration (cela fait aussi l'objet de débats avec l'exécutif). Et la rentabilité du grand emprunt ne se concrétisera qu'à long terme : en attendant, « il en résultera un surcroît de charges d'intérêt, qui préemptera une part des économies à réaliser sur les dépenses […] et qui risque d'affecter la crédibilité déjà affaiblie des engagements français de redressement des finances publiques ». En Europe, « nous faisons partie des mauvais élèves de la classe » en matière de dette, constate Alain Pichon. »

Voilà ce qu'on peut lire quelque part dans les Échos. On entend par baisse des impôts, non une baisse des impôts généralisée dont bénéficie l'ensemble des contribuables français mais une baisse d'impôts réservée aux ménages les plus aisés. Cette baisse est plus connue sous le nom de l'instauration du bouclier fiscal. La mise en en place du bouclier fiscal en France n'est pas à mettre au seul crédit de notre petit président, il a juste participé de façon active à sa mise en place. Par contre l'abaissement du bouclier fiscal, c'est à dire le cadeau fiscal fait aux plus riches. De plus, cerise sur le gâteau, le rapport de la cour des comptes nous rappelle la mesure de la baisse de la TVA dans la restauration, baisse dont le consommateur n'a pas vu les effets.

Ce rapport de la Cour des comptes tombe à point nommé. En effet, il souligne la fragilisation du pays réel, les majorité des hommes et des femmes, face aux spéculateurs. Il suffit de regarder vers la Grèce pour comprendre ce qui pend au nez des pays qui s'enfoncent dans la dette. Ils sont à la merci des spéculateurs qui ne sont autres que le financiers à qui les États ont prêter de l'argent à un taux proche de zéro. Ces mêmes spéculateurs, une fois sortis du besoin par les États, ouvrent des crédits aux pays endettés à des taux très élevés. C'est ce que je crois comprendre et c'est ce qui transparaît dans l'histoire de la crise financière comme je la comprends.

Il fut un temps on l'on parlait d’État providence, maintenant on voit très bien à qui bénéficie de cette « providence ».

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