Aux armes…

Marlenberg

Le Marlenberg .

«Au regard de ce que la presse relate, cet adjoint aurait lancé une diatribe contre « le fétichisme du drapeau et la vénération de l’hymne national » rajoutant qu’ils « ne suffisent plus aujourd’hui pour répondre aux malaises de la société française », car dans ces valeurs, « il n’y a plus de sens pour nombre de nos concitoyens ».
[…] Il est étonnant que vous ayez confié à cet adjoint la responsabilité de la jeunesse. Ainsi, je vous demanderai, Monsieur le Sénateur Maire, de rappeler à cet adjoint, un minimum de décence et de respect envers ceux pour lesquels ce drapeau et cet hymne signifient quelque chose, à défaut, -si vous partagez ses déclarations d’en faire part aux Strasbourgeois, et partant, à tous les Français.

Avec mes salutations citoyennes et républicaines…»

Ce sont les mots monsieur Mauer qui est je ne sais quoi au parti du petit président envers monsieur Cahn qui devrait être quelqu'un au parti socialiste dans notre beau département. C'est dire que c'est l'hôpital qui se moque de la charité. Car en matière d'identité nationale, monsieur Cahn Mathieu, membre du parti socialiste et contempteur du fétichisme du drapeau et de la vénération de l'hymne national dit tout haut ce que nos gouvernants pensent tout bas. Notre petit président et ses comparses peuvent poser en dessous d'une banderole évocatrice: « we're only in it for the money ! »

Et paradoxalement la puissance unificatrice de l'argent est facteur d'hétérogénéité au sein du corps social, c'est le règne des ambitieux aux désirs vulgaires. Le service public était le symbole même de l'unité de la nation, son démantèlement signe la dissolution des anciennes valeurs qui définissaient une certaine France. Notre président qui pratique l'art consommé du couteau dans le dos s'est cru obliger d'ouvrir un ersatz de débat sur la conservation d'une réalité qu'il s'obstine à détruire.

Chez monsieur Cahn, la question se pose à un niveau différent, la dissolution des valeurs semble atteindre le cœur de son corpus idéologique, si tant est qu'il en ait un. La Marseillaise est avant tout un chant d'émancipation, de résistance et de liberté. J'ai vu un vétéran de la Longue Marche le chanter avec une certaine fierté, à l'autre bout de la terre, il avait une vision plus juste de notre hymne national que le petit Cahn de la Meinau. Le drapeau sanglant est levé, n'est-ce pas là les prémices de l'étendard prolétarien? Aux armes citoyens ! Voilà qui ne risque pas de plaire à notre socialiste, il ne semble pas partisan de l'écroulement du vieux monde bourgeois. Pourtant cela répondrait sûrement au malaise de la société française si j'en juge l'avis des quelques personnes fraîchement licenciées. En explorant les paroles de notre hymne national on pourrait même entrevoir la promesse d'un autre monde que celui de Cahn, Mauer ou Sarkozy.

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