L'effet domino est peu probable
"Il y aurait d’ailleurs une sorte de satisfaction politique à ce que,
comme aux États-Unis, ce soit dans la brèche ouverte par la révolte
contre l’injustice raciste que s’engouffrent, à sa suite, toutes les
autres révoltes."
Voilà une phrase énigmatique lu sous la plume Frédéric Lordon, alors que la séquence des Gilets Jaunes s'est plus ou moins terminée, c'est à dire une révolte du pays comme celui-ci n'en avait pas connu depuis cinquante ans, Lordon s'engouffre dans une sorte de rêve américain. A titre personnel je ne sais ce qui se passe exactement aux États-Unis, c'est à dire que hormis l'agitation sociale due au meurtre de Georges Floyd relayée par les médias, je suis un peu à la ramasse. Les informations qui me parviennent sont de nature à préciser la position sociale de la victime qui apparemment n'était pas tout à fait une copie conforme de Martin Luther King, mais là encore c'est un classique de la bavure policière sinon c'est un assassinat avec préméditation, quoique rester laisser son genou et peser de tout son poids sur le cou d'une personne pendant plus de huit minutes comme l'a fait ce policier ce n'est pas dégainer une arme sous la panique et tirer en état de stress intense.
Et pour rejoindre Lordon sur une partie de la police française, il pouvait avoir une certaine décontraction de la part de certains policiers dans l'usage du LBD comme en témoigne le nombre de mutilés pendant les manifestations.
Là où je démarque un peu de Lordon, c'est sur le caractère subversif des manifestations reproduisant la geste américaine. En j'ai vu une photo de la manifestation strasbourgeoise, quelques slogans en anglais et un code vestimentaire. Pour les slogans en anglais je sens que le message ne s'adressait pas à moi, c'était là pour la photo. Bref on sent le mouvement manipulé dans son ensemble. En allant au travail j'avais remarqué une campagne d'affichage du NPA sur la liberté de circulation et d'installation des migrants. Je me suis dit qu'ils n'avaient pas autre chose à penser au début d'une crise sociale sans précédent, en effet on peut s'attendre à ce qu'ils s'intéressent à des problématiques moins marginales, mais apparemment la liberté de venir de la main d’œuvre bon marché est leur souci principal. On peut dire qu'en début de déconfinement, ils avaient déjà leur agenda. Agenda qui en France s'est trouvé en résonance avec les manifestations contre les violences policières qui étaient racialisées pour le coup pour cause d'événement médiatisé.
J'entendais dans le poste que l'on manifestait dans le monde entier, il fallait bien sûr comprendre par monde entier uniquement le monde occidental, c'est à dire USA, Australie et quelques pays d'Europe. On n'a pas vraiment vu de manifestations sur le continent africain, à savoir dans les pays d'Afrique Australe et Centrale. Ces pays ont un taux d'homicides par nombre d'habitants assez conséquent, et par déduction on peut imaginer que le nombre de bavures policières est plus important qu'ailleurs. Ceci dit c'est l'Amérique du Sud qui concentre dans son ensemble le plus grand nombre de meurtres par habitants.
Pour revenir à la citation de Lordon, j'ai toujours en mémoire l'histoire de SOS racisme qui faisait suite à l'arrêt du socialisme à la française que l'on nommât le tournant de la rigueur. Conscients qu'ils ne pouvaient tenir leurs promesses de justice sociale, les socialistes de l'époque on fait le pari d'une racialisation de la société française en construisant un nouvel anti-racisme. Mouvement où d'anciens de la LCR se sont illustrés, la Ligue Communiste révolutionnaire étant l'ancêtre direct du Nouveau Parti Anticapitaliste. En brossant le tableau à grands traits on peut dire que nous avions devant nous un changement de tactiques de la gauche progressiste qui a donné le primat au combat racial devant la lutte de classe. Pour la faire courte je retiendrais la phrase de ce grand progressiste de Joe Biden qui disait en substance que si un noir ne votait pas pour lui c'est qu'il n'était pas noir. En terme d'essentialisme on ne pas faire plus cru, heureusement qu'il existe des politiciens un peu plus raffinés sur la question. La question est bien sûr de se constituer une petite troupe, et là il y des spécialistes de la récupération. Je pense notamment au NPA que je croyais mort et enterré, et me suis aperçu qu'il avait encore des capacités d'infiltration dans des mouvements que je croyais à l'abri.
Pour en revenir à cette floraison de manifestations " mondiales " j'ai entendu le rappeur Lord Jamar qui disait le mouvement était manipulé par Georges Soros ... Ha lui aussi ...
Voilà une phrase énigmatique lu sous la plume Frédéric Lordon, alors que la séquence des Gilets Jaunes s'est plus ou moins terminée, c'est à dire une révolte du pays comme celui-ci n'en avait pas connu depuis cinquante ans, Lordon s'engouffre dans une sorte de rêve américain. A titre personnel je ne sais ce qui se passe exactement aux États-Unis, c'est à dire que hormis l'agitation sociale due au meurtre de Georges Floyd relayée par les médias, je suis un peu à la ramasse. Les informations qui me parviennent sont de nature à préciser la position sociale de la victime qui apparemment n'était pas tout à fait une copie conforme de Martin Luther King, mais là encore c'est un classique de la bavure policière sinon c'est un assassinat avec préméditation, quoique rester laisser son genou et peser de tout son poids sur le cou d'une personne pendant plus de huit minutes comme l'a fait ce policier ce n'est pas dégainer une arme sous la panique et tirer en état de stress intense.
Et pour rejoindre Lordon sur une partie de la police française, il pouvait avoir une certaine décontraction de la part de certains policiers dans l'usage du LBD comme en témoigne le nombre de mutilés pendant les manifestations.
Là où je démarque un peu de Lordon, c'est sur le caractère subversif des manifestations reproduisant la geste américaine. En j'ai vu une photo de la manifestation strasbourgeoise, quelques slogans en anglais et un code vestimentaire. Pour les slogans en anglais je sens que le message ne s'adressait pas à moi, c'était là pour la photo. Bref on sent le mouvement manipulé dans son ensemble. En allant au travail j'avais remarqué une campagne d'affichage du NPA sur la liberté de circulation et d'installation des migrants. Je me suis dit qu'ils n'avaient pas autre chose à penser au début d'une crise sociale sans précédent, en effet on peut s'attendre à ce qu'ils s'intéressent à des problématiques moins marginales, mais apparemment la liberté de venir de la main d’œuvre bon marché est leur souci principal. On peut dire qu'en début de déconfinement, ils avaient déjà leur agenda. Agenda qui en France s'est trouvé en résonance avec les manifestations contre les violences policières qui étaient racialisées pour le coup pour cause d'événement médiatisé.
J'entendais dans le poste que l'on manifestait dans le monde entier, il fallait bien sûr comprendre par monde entier uniquement le monde occidental, c'est à dire USA, Australie et quelques pays d'Europe. On n'a pas vraiment vu de manifestations sur le continent africain, à savoir dans les pays d'Afrique Australe et Centrale. Ces pays ont un taux d'homicides par nombre d'habitants assez conséquent, et par déduction on peut imaginer que le nombre de bavures policières est plus important qu'ailleurs. Ceci dit c'est l'Amérique du Sud qui concentre dans son ensemble le plus grand nombre de meurtres par habitants.
Pour revenir à la citation de Lordon, j'ai toujours en mémoire l'histoire de SOS racisme qui faisait suite à l'arrêt du socialisme à la française que l'on nommât le tournant de la rigueur. Conscients qu'ils ne pouvaient tenir leurs promesses de justice sociale, les socialistes de l'époque on fait le pari d'une racialisation de la société française en construisant un nouvel anti-racisme. Mouvement où d'anciens de la LCR se sont illustrés, la Ligue Communiste révolutionnaire étant l'ancêtre direct du Nouveau Parti Anticapitaliste. En brossant le tableau à grands traits on peut dire que nous avions devant nous un changement de tactiques de la gauche progressiste qui a donné le primat au combat racial devant la lutte de classe. Pour la faire courte je retiendrais la phrase de ce grand progressiste de Joe Biden qui disait en substance que si un noir ne votait pas pour lui c'est qu'il n'était pas noir. En terme d'essentialisme on ne pas faire plus cru, heureusement qu'il existe des politiciens un peu plus raffinés sur la question. La question est bien sûr de se constituer une petite troupe, et là il y des spécialistes de la récupération. Je pense notamment au NPA que je croyais mort et enterré, et me suis aperçu qu'il avait encore des capacités d'infiltration dans des mouvements que je croyais à l'abri.
Pour en revenir à cette floraison de manifestations " mondiales " j'ai entendu le rappeur Lord Jamar qui disait le mouvement était manipulé par Georges Soros ... Ha lui aussi ...
Commentaires