Retour sur une victoire présidentielle annoncée longtemps à l'avance
Voilà nous y sommes, tous les conservateurs de l'ordre bancaire sont en ordre de bataille pour défendre la victoire en carton pâte d'Emmanuel Macron. Voilà, c'est un échec pour Marine Le Pen car elle n' a pas gagné, d'ailleurs qui croyait en sa victoire? La plupart des électeurs savaient que c'était une élection gagné d'avance pour qui se présentait contre l'incarnation du mal absolu. Bien sûr il fallût de la mise en scène, il fallait que le public soit un peu mis en condition pour faire un peu semblant d'y croire. Aussi j'ai pu voir monsieur Macron se livrer à parfait petit numéro de théâtre pour enfant en criant " le nationalisme c'est la guerre et je ne veux pas ça " et il barrait le vide avec son bras de haut en bas de la droite vers la gauche comme un enfant en pleine crise, " non pas ça!". Oui le spectre de la guerre réapparaissait sous les traits de la candidate d'en face. Comment la France ne s'est-elle pas pliée en deux de rire, c'est presque un mystère.
Pour galvaniser la foule des indécis on sortit un savant Cosinus physicien de son état qui nous expliqua que Marine Le Pen pouvait gagner si un certain seuil d'abstention était atteint chez les électeurs de Macron, et alors on suppose qu'il y aurait eu une déchirure spatio-temporelle d'où aurait surgit tous les démons à moustache du passé avec leurs cortèges en chemise brune.
Pour galvaniser la foule des indécis on sortit un savant Cosinus physicien de son état qui nous expliqua que Marine Le Pen pouvait gagner si un certain seuil d'abstention était atteint chez les électeurs de Macron, et alors on suppose qu'il y aurait eu une déchirure spatio-temporelle d'où aurait surgit tous les démons à moustache du passé avec leurs cortèges en chemise brune.
Et comme d'habitude le quotidien décroché du quotidien qui est notre référence première en matière de propagande nous inondé d'article dénonçant tout ce qui ne voulait pas voter Macron. Même une fois les élections passées on continue de laisser le robinet d'eau tiède du macronisme bêtifiant. Ces derniers jours c'est un écrivain peu célèbre qui nous livre une équation du type " haine du banquier = racisme ":
"Ce symptôme nous a rappelé que le fascisme est aussi un racisme de classe. Les Déat, les Doriot tenaient le même discours anti-oligarchie que celui de Le Pen, avec le même souci d’établir, parallèlement à un racisme ethnique, l’identification personnelle des ennemis du peuple à une faction économique."
Encore une fois on se demande ce que viens faire la race avec le banquier, et on invoque Déat, Doriot et pourquoi pas Rebatet. Mais bon, tout cela est fort bon, mais nous sommes en 2017 et nous vivons encore avec les conséquences de la crise de 2008, et rappelons que ce sont les peuples qui ont renfloué les banques, je suppose qu'en disant cela on frôle dangereusement le fascisme.
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