Notre premier ministre avait un peu tout dit sur Hollande ou presque

Notre premier ministre E.P.  déclarait en 2015 que Hollande que Hollande pouvait parfaitement gagner la présidentielle, et apparemment quelques personnes se doutaient qu'il se détacherait  de la gauche et en bricolerait une sorte d'alliance centriste. Très bonne analyse sauf que c'est Macron qui est président, ce qui n'est pas trop grave dans la mesure où notre président a été adoubé pour monsieur Hollande, enfin on ne pas dire qu'il se soit plié en quatre pour soutenir le candidat officiel du Parti Socialiste.

Hollande n'a pas pu se dégager du Parti Socialiste, il a trop marché dedans que cela lui reste éternellement accroché à la semelle de son pied gauche, cela lui a porté bonheur. Mais la stratégie était la bonne, il fallait juste quelqu'un qui fasse un peu socialiste à la base.Par socialiste on entend issu du parti, cela n'a plus grand chose avec les doctrines socialistes du siècles dernier. Sur ce plan là nous sommes dans un cas d'usurpation d'identité.

Mais voilà notre premier ministre est là, un peu comme il l'avait prévu avec Macron en grand rassembleur de l'extrême centre pour réformer radicalement la France. Après avoir été un peu bousculé par Bayrou  qui voulait placer ses billes en accord avec le contrat initial passé avec Macron, voilà que notre président pioche un premier ministre de transition en attendant les résultats des législatives. En embauchant Édouard Philippe, l'assise du président semble s'élargir à droite, pour le dire clairement ce premier ministre a soutenu Juppé, Sarkozy et Fillion.

Il ressortira de ce rabattage de personnels politiques que l'opposition se mesurera aux secteurs qui n'ont pas été débauchés, et ce secteur se verra investi de la mission d'être le porte voix de la France de la classe d'en bas sans pour autant avoir à proposer des solutions. 

Dans cette configuration, tout le monde voit le renouvellement en guimauve n'aura pas lieu, sous un masque légèrement tiré se cachent les vieilles figures de l' ordre ancien, pour par la plus grande joie de certains c'est la concrétisation du parti unique réunissant les faux ennemis d'hier qui ont gouverné pendant tant d'annése. Vous avez longtemps attendu, mais pas en vain, la création de l'UMPS est en marche. L'histoire tire la chasse sur le clivage droite gauche tel qu'il a été défini pendant plusieurs décennies, repose en paix  " clivage droite gauche ".

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