Rembobinons le film
J'avais noté dans un précédent billet que certains pouvaient penser le Royaume-Unis serait le plus impacté des pays européens par le coronavirus sur la plan du nombre des personnes infectées,cette étude émanait de chercheurs de l'Inserm et elle intervenait en plein dans une espèce de campagne de dénigrement dans le Monde et autres organes de presse qui dépeignait une chute fatale du Royaume-Unis après sa sortie de l'Union-Européenne. Cette projection de l'Inserm qui était basée sur le trafic aérien et sans doute celui des marchandises,elle rentrait en contradiction avec le résultat des tests en début de crise. En effet le nombre de contamination semblait être moindre en Angleterre par rapport à l'Allemagne par exemple. Où pour le dire plus précisément, l'arrivée de la pandémie a été différée sur l'île par rapport au continent.
Nous étions en début de crise et je n'avais pas de recul par rapport à la pratique des tests, depuis j'ai un plus d'informations. Par exemple je me suis fait tester avec un test rhino-pharyngé par mon entreprise en liaison avec la médecine du travail en fin de semaine dernière. C'est à dire après la bataille, certes des foyers de contamination existent encore, mais tester ceux qui ont été en première ligne comme ils disent deux mois après le commencement de l'épidémie relèvent d'une douce plaisanterie. Pour ma part j'ai effectué ce test dans l'espoir d'une erreur d'analyse afin de rester 15 jours à la maison puisque que c'est cela qu'on me promet si d'aventure je suis positif. Il est à noté que la consigne en début de crise pour les soignants fût de venir au travail du moment que l'on tenait sur ses jambes et que les soignants des Ehpad étaient plus ou moins livrés à eux-mêmes pour effectuer ces fameux tests.
Donc mon expérience personnel sur le dépistage de la population m'a amené à un certain scepticisme quant aux données que l'on me propose sur le sujet. Seuls peuvent être pris en compte de manière plus ou moins certaine les données liées aux taux de surmortalité dans la population. Les premières impression d'un membre du vulgum pecus tel que moi sur les projections de l'Inserm en début de pandémie c'est de constater que contre tout attente le Royaume-Unis se retrouve dans le peloton de tête en nombre de morts mais derrière l'Espagne et l'Italie et devant la France. Le taux de contamination estimé n'est pas proportionnel aux nombre de morts enregistrés, ainsi pour un taux de contamination allant du simple au double entre la France et l'Angleterre nous n'avons qu'une différence proche de un vingtième en matière de décès entre ces deux pays à la faveur de la France, notons aussi que dans l'étude l'Italie et l'Espagne présentaient un même profil que la France en terme d'évaluation de la contamination de la population. Mais le plus étonnant en regardant la carte c'est de voir l'Allemagne qui devait être le deuxième pays européen le plus contaminé de l'Union Européenne se retrouve avec trois fois moins de morts dus au coronavirus que la France. Mais ce qui m'étonne encore le plus en prenant les chiffres extra-européen c'est le cas du Japon qui déclare un nombre de décès extrêmement faible alors que c'est un pays qui entretient des rapports commerciaux avec la Chine tout aussi important que l'Union-Européenne.
Toujours utile qu'une analyse éclairante sur la pandémie en matière de propagation de la maladie mettra quelques mois à émerger si ce n'est plus. Je suis parti d'une projection proposée au début de la pandémie par l'Inserm pour la comparer aux quelques chiffres auxquels j'ai accès. Ce que l'on peut voir est la pluralité de traitement de la pandémie ne serait-ce qu'en Europe. Et l'on a vu quelles ont été les structures sanitaires les plus efficaces en Europe durant la pandémie.
J'aimerai revenir à un sujet plus hexagonal, je ne parle pas des grands moments de ridicule dont a fait preuve notre gouvernement, mais sur le débat autours du professeur Raoult. Tout cela a tout l'air d'un contre-feu médiatique sur fond d'incurie gouvernementale.
Nous étions en début de crise et je n'avais pas de recul par rapport à la pratique des tests, depuis j'ai un plus d'informations. Par exemple je me suis fait tester avec un test rhino-pharyngé par mon entreprise en liaison avec la médecine du travail en fin de semaine dernière. C'est à dire après la bataille, certes des foyers de contamination existent encore, mais tester ceux qui ont été en première ligne comme ils disent deux mois après le commencement de l'épidémie relèvent d'une douce plaisanterie. Pour ma part j'ai effectué ce test dans l'espoir d'une erreur d'analyse afin de rester 15 jours à la maison puisque que c'est cela qu'on me promet si d'aventure je suis positif. Il est à noté que la consigne en début de crise pour les soignants fût de venir au travail du moment que l'on tenait sur ses jambes et que les soignants des Ehpad étaient plus ou moins livrés à eux-mêmes pour effectuer ces fameux tests.
Donc mon expérience personnel sur le dépistage de la population m'a amené à un certain scepticisme quant aux données que l'on me propose sur le sujet. Seuls peuvent être pris en compte de manière plus ou moins certaine les données liées aux taux de surmortalité dans la population. Les premières impression d'un membre du vulgum pecus tel que moi sur les projections de l'Inserm en début de pandémie c'est de constater que contre tout attente le Royaume-Unis se retrouve dans le peloton de tête en nombre de morts mais derrière l'Espagne et l'Italie et devant la France. Le taux de contamination estimé n'est pas proportionnel aux nombre de morts enregistrés, ainsi pour un taux de contamination allant du simple au double entre la France et l'Angleterre nous n'avons qu'une différence proche de un vingtième en matière de décès entre ces deux pays à la faveur de la France, notons aussi que dans l'étude l'Italie et l'Espagne présentaient un même profil que la France en terme d'évaluation de la contamination de la population. Mais le plus étonnant en regardant la carte c'est de voir l'Allemagne qui devait être le deuxième pays européen le plus contaminé de l'Union Européenne se retrouve avec trois fois moins de morts dus au coronavirus que la France. Mais ce qui m'étonne encore le plus en prenant les chiffres extra-européen c'est le cas du Japon qui déclare un nombre de décès extrêmement faible alors que c'est un pays qui entretient des rapports commerciaux avec la Chine tout aussi important que l'Union-Européenne.
Toujours utile qu'une analyse éclairante sur la pandémie en matière de propagation de la maladie mettra quelques mois à émerger si ce n'est plus. Je suis parti d'une projection proposée au début de la pandémie par l'Inserm pour la comparer aux quelques chiffres auxquels j'ai accès. Ce que l'on peut voir est la pluralité de traitement de la pandémie ne serait-ce qu'en Europe. Et l'on a vu quelles ont été les structures sanitaires les plus efficaces en Europe durant la pandémie.
J'aimerai revenir à un sujet plus hexagonal, je ne parle pas des grands moments de ridicule dont a fait preuve notre gouvernement, mais sur le débat autours du professeur Raoult. Tout cela a tout l'air d'un contre-feu médiatique sur fond d'incurie gouvernementale.
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