l'isolement au covid-19 et le test en quelques lignes
Pour faire court le covid-19 est très dangereux pour les personnes les plus fragilisées sur le plan de la santé, bien sûr les plus jeunes sont aussi atteints par la maladie mais statistiquement l'issue est moins fatale. Ce qui me frappe quand même ce sont les cas de jeunes personnes qui développent des formes de fièvre assez violente, de plus j'ai remarqué que l'entourage est touché assez rapidement et que la contagiosité du virus est assez impressionnante. Pour exemple j'avais déconseillé à une personne très proche de sortir dans les bars le dernier jour où cela était encore possible mais elle ne m'a pas écouté, j'ai été surpris quand après la période moyenne d'incubation elle déclarait les symptômes de la maladie ainsi que deux de ses amis qui avaient fait la tournée des grands ducs avec. Bien sûr maintenant tout cela ressort du domaine de la banalité.
Ayant une personne fortement suspectée d'avoir le covid-19 à mon domicile je téléphone à ma directrice pour connaître la marche à suivre et si je devais me rendre à mon travail. Car dans ce cadre les recommandations sont claires : si une personne du foyer semble infectée par le covid-19 c'est tout le foyer qui est mis en isolement. Mais il y a une exception notable, c'est celle où le membre du foyer est un soignant, dans ce cas ce dernier est tenu de se rendre à son travail si il ne présente pas de signes de la maladie. Mais l'information gouvernementale possède une petite touche d'humour : "J’ai été en contact avec un cas confirmé de COVID-19 ou je vis avec un cas confirmé de COVID-19 : Je m’isole et je surveille mon état de santé."
Évidemment en l'absence de test on ne peut pas confirmer si la connaissance est bien atteinte du fameux virus, il y a seulement suspicion. Et moi qui suis soignant je dois développer les symptômes pour me faire tester, sachant qu'il existe une quantité non négligeable de porteurs asymptomatiques où avec des symptômes bénins on comprend où le bât blesse. De plus si le soignant travaille dans un établissement où la moyenne des patients est de plus de 80 ans on imagine aisément les conséquences. Les structures de soins pour personnes âgées sont déjà plus ou moins confinées au sens figuré du terme dans le sens où moins de 10% de la population de ces structures ont les moyens physiques de sortir de l'établissement. L'agent pathogène est bien souvent apporté par les employés travaillant au sein de l'établissement.
Une fois une partie du public fortement suspecté d'être infectée au covid-19 il faut prendre des mesures d'isolement et les recommandations de l'agence régionale de santé vise à une économie de matériel et à l'arrêt de la propagation du virus donc il est fortement conseillé de créer des zones où tous les suspectés seront regroupés. Comme en l'absence de test nous ne savons pas si les personnes regroupées ont toutes le covid-19 on prend le risque de contaminer celles qui présentent des symptômes cibles mais qui ne sont pas atteintes du covid-19, ce seront les infectés collatéraux de la politique d'isolement. Mais comme tout se fait actuellement en l'absence de test dans certaine structure on en arrive à ce type de situation.
Sachant qu'il existe 7200 établissements de ce type hébergeant 600 000 personnes et qu'il existe à minima 5% d'établissements concernés par le Covid-19 je vous laisse le soin de faire des projections. En regardant en vitesse les chiffres de personnes infectées en Allemagne et son nombre de décès on peut s'apercevoir que pour un nombre égal de personnes présentées comme atteinte du covid-19 les allemands ont moins décès. le 23-03-2020 l'Allemagne enregistrait 30 000 cas pour 123 morts et la France avait 20 000 cas avec 860 décès. On voit qu'il y a une politique de santé de différente à moins que la saucisse de Francfort soit l'équivalent naturel outre-Rhin de la chloroquine.
Il semble que la politique de test systématique pratiquée en Allemagne soit efficace, enfin plus efficace que la politique de santé publique pratiquée par Macron.
Ayant une personne fortement suspectée d'avoir le covid-19 à mon domicile je téléphone à ma directrice pour connaître la marche à suivre et si je devais me rendre à mon travail. Car dans ce cadre les recommandations sont claires : si une personne du foyer semble infectée par le covid-19 c'est tout le foyer qui est mis en isolement. Mais il y a une exception notable, c'est celle où le membre du foyer est un soignant, dans ce cas ce dernier est tenu de se rendre à son travail si il ne présente pas de signes de la maladie. Mais l'information gouvernementale possède une petite touche d'humour : "J’ai été en contact avec un cas confirmé de COVID-19 ou je vis avec un cas confirmé de COVID-19 : Je m’isole et je surveille mon état de santé."
Évidemment en l'absence de test on ne peut pas confirmer si la connaissance est bien atteinte du fameux virus, il y a seulement suspicion. Et moi qui suis soignant je dois développer les symptômes pour me faire tester, sachant qu'il existe une quantité non négligeable de porteurs asymptomatiques où avec des symptômes bénins on comprend où le bât blesse. De plus si le soignant travaille dans un établissement où la moyenne des patients est de plus de 80 ans on imagine aisément les conséquences. Les structures de soins pour personnes âgées sont déjà plus ou moins confinées au sens figuré du terme dans le sens où moins de 10% de la population de ces structures ont les moyens physiques de sortir de l'établissement. L'agent pathogène est bien souvent apporté par les employés travaillant au sein de l'établissement.
Une fois une partie du public fortement suspecté d'être infectée au covid-19 il faut prendre des mesures d'isolement et les recommandations de l'agence régionale de santé vise à une économie de matériel et à l'arrêt de la propagation du virus donc il est fortement conseillé de créer des zones où tous les suspectés seront regroupés. Comme en l'absence de test nous ne savons pas si les personnes regroupées ont toutes le covid-19 on prend le risque de contaminer celles qui présentent des symptômes cibles mais qui ne sont pas atteintes du covid-19, ce seront les infectés collatéraux de la politique d'isolement. Mais comme tout se fait actuellement en l'absence de test dans certaine structure on en arrive à ce type de situation.
Sachant qu'il existe 7200 établissements de ce type hébergeant 600 000 personnes et qu'il existe à minima 5% d'établissements concernés par le Covid-19 je vous laisse le soin de faire des projections. En regardant en vitesse les chiffres de personnes infectées en Allemagne et son nombre de décès on peut s'apercevoir que pour un nombre égal de personnes présentées comme atteinte du covid-19 les allemands ont moins décès. le 23-03-2020 l'Allemagne enregistrait 30 000 cas pour 123 morts et la France avait 20 000 cas avec 860 décès. On voit qu'il y a une politique de santé de différente à moins que la saucisse de Francfort soit l'équivalent naturel outre-Rhin de la chloroquine.
Il semble que la politique de test systématique pratiquée en Allemagne soit efficace, enfin plus efficace que la politique de santé publique pratiquée par Macron.
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