Ben voyons : " Le fait que je suis de gauche, que j'ai toujours voté pour la gauche, que la gauche est ma famille"
Place d’Austerlitz [ Strasbourg ]
"J'ai parlé ce matin au président français, la position franco-allemande que nous allons transmettre aux institutions européennes est que nous sommes d'accord que nous devons obéir à des principes de base, à savoir que ceux qui ont besoin de protection (...) la reçoivent et que nous avons besoin de quotas contraignants au sein de l'Union européenne pour se partager les devoirs, c'est le principe de solidarité." [ Source ]
Nous avons bien vu le grand moment de solidarité avec la Grèce, on se demande à quoi ils jouent. Hervé Juvin et d'autres ont raison lorsqu'ils parlent de nos sociétés comme des sociétés post-démocratiques. Si le devoir nous impose d'accueillir les réfugiés, il nous commande surtout que de telles situations ne se reproduisent plus.
Pour être plus précis ces flux migratoires sont générés par l'ingérence occidentale au moyen orient. Monsieur Bernard Henri Levy nous dit à propos d'une photo d'un enfant syrien mort sur une plage turque : « "On est sans voix face à cette image", c'est "atroce" a réagi l'essayiste habitué des zones de conflits, jeudi, sur BFMTV, "La seule chose que l’on peut espérer c’est que cette image serve d’avertissement, de leçon"». Etait-ce vraiment lui qu'il fallait interroger sur la photo, en tous cas il n'a pas voulu garder le silence.
Le même répondait à un journaliste en 2011 : « Beaucoup d'efforts ont été consentis pour la Libye. En Syrie, la communauté internationale est moins mobilisée. Pourquoi?
Vous avez raison. C'est un scandale. Et je rêve, en effet, d'un autre Sarkozy, ou de Sarkozy lui-même, faisant pour la Syrie martyre ce qui a été fait pour la Libye. Est-ce que le même homme peut faire deux fois la même chose? Est-ce que le Conseil de sécurité peut être l'objet, une deuxième fois, du même kriegspiel diplomatique incroyable? Hélas, je n'en suis pas sûr. Mais que la communauté internationale ait un devoir de protection vis-à-vis des Syriens, c'est certain. Tous les jours, je reçois des appels de démocrates syriens, d'officiers déserteurs, d'exilés, qui appellent au secours. A tous, ici, je dis : patience; il y a une jurisprudence Kadhafi, maintenant; d'une manière ou d'une autre, Bachar al-Assad est le prochain sur la liste…
Après l'aventure libyenne, qu'est-ce qui vous empêche de soutenir Sarkozy pour 2012?
Le fait que je suis de gauche, que j'ai toujours voté pour la gauche, que la gauche est ma famille.» .
Faut-il vraiment commenter…
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