Benjamin Stora est historien, et il pense que l'histoire repasse les plats.


Dessin

 Place Saint Étienne [ Strasbourg ]
















"Si l’on donne les moyens aux organisations antiracistes de se déployer à nouveau ; si l’on renforce les outils de la connaissance, dans les établissements scolaires, ou dans d’autres lieux, comme le Musée national de l’histoire de l’immigration, inauguré récemment par le président de la République (après tant d’années d’isolement et de mise au secret des histoires migratoires qui ont fait la France) ; si une parole politique qui a du poids venant des sommets de l’Etat, ou des partis politiques républicains, réaffirme avec force à une opinion déboussolée ce qu’est la tradition française d’accueil… Si, si, si… mais le temps presse, et il serait bon de souhaiter maintenant la bienvenue à ceux qui fuient la terreur et la guerre." [ Source ]

Oui, monsieur Benjamin Stora, grand bon penseur devant l'éternel nous parle de la grandeur des mouvements antiracistes des années 80. Et l'on pense tout de suite à la grande machinerie de l'association Touche pas à mon pote et son fameux badge à la main jaune. Qu'il y eût eu une jeunesse généreuse et désireuse de changer le monde, n'en doutons pas. Mais il fallait tout un appareil d'état pour se livrer à la manipulation de masse. Les années 80 en France ont vu la véritable naissance d'un parti de nuisance dans le Front National. Véritable bénédiction pour les socialistes de l'époque qui ne pouvaient tenir leurs engagements de changement de société. C'est donc à l'époque Bernard Henri Levy, Harlem désir et Julien Dray qui dirigeaient l'association qui allait drainer toute cette belle jeunesse dans le combat dit "antiraciste". Je met le mot entre guillemet car il est plutôt question d'un nouvel antiracisme selon la  lecture de Paul Yonnet . Julien dray, Harlem Désir et Bernard Henri Levy ont bien bénéficié d'une parole politique qui a du poids venant du sommet de l’Etat dans les années 80. Ce sont maintenant les mêmes qui engagent et ont engagé la France dans le conflit en Syrie. Maintenant notre président Hollande voudrait bombarder la Syrie après avoir livrer des armes à des " rebelles " syriens. Monsieur Benjamin Stora s'égare peut-être si il pense que l'on puisse nous refaire le coup de SOS racisme, mais après tout les peuples ont la mémoire courte. En résumé, Benjamin Stora semble pour la récupération des bons sentiments façon SOS racisme, désolé pour moi, je ne marche plus.


Commentaires

Articles les plus consultés