Le gouvernement socialiste en action hier et aujourd'hui.




Cathédrale de Strasbourg.
















« En 81 , ils arrivent au gouvernement , la sidérurgie est mal en point !   Dans un  premier temps,  ils garantissent l'avenir de la sidérurgie dans le valenciennois !!   Et puis selon un processus bien connu,  quand la droite commence à casser ,  eux ils achévent le sale boulot ,  ( alors qu'ils avaient promis le contraire dans leur campagne électorale  ) … »  [ Source ]



Avec en prime, sur ce blog, Wagner à la rescousse de la lutte des classes :


unimetal trith la fin par marcelmarc


Commentaires

Que du bonheur ! a dit…
Pas vraiment le genre à vous expliquer que « la nationalisation est une mesure protectionniste ». En même temps un directeur au CNRS c'est pas connu pour faire la fête du slip. Y a qu'à voir :

http://www.youtube.com/watch?v=0LMFCqcylaw

Quant à la question de la nationalisation elle a paradoxalement plus à voir avec la socialisation (ou la privatisation) qu'avec la nation et sa protection (la nation là tout de suite c'est la nation des plus riches ). Exemple avec les banques :

http://www.youtube.com/watch?v=jlh8rHR5f7Y
Le platane a dit…
Il existe la nation des riches et la nation des pauvres, pour faire court. Et la nationalisation signifie qu'un bien appartient en théorie à toute la nation, c'est à dire à tous les citoyens. Et en même temps, la nationalisation est une mesure protectionniste, une mesure protectionniste est une politique économique interventionniste menée par un État ou un groupe d'États, consistant à protéger ses producteurs contre la concurrence des producteurs d'autres États. De fait, la nationalisation est un rempart contre les OPA, d'où qu'elles viennent. Et en plus, avec la nationalisation on s'approche d'une éventuelle socialisation des moyens de production, que veut le peuple. La protection de la nation c'est d'abord la protection de la majorité des citoyens, et la majorité des citoyens ne sont pas les plus riches. Je ne vois ce qu'il y de contradictoire entre nationalisation et protectionnisme (1). Vous vous êtes trompé encore une fois, comme avec Todd (2), et vous tentez de vous rattraper en jouant votre habituel numéro de contorsionniste.




(1) http://lesarbresdestrasbourg.blogspot.fr/2012/12/retour-sur-un-concept-vide-de-sens.html




(2)http://lesarbresdestrasbourg.blogspot.fr/2012/11/creusons-et-prenons-une-bonne-pioche.html
Et si on redescendait sur terre ? a dit…
« Si l’étatisation du tabac était socialiste, Napoléon et Metternich compteraient parmi les fondateurs du socialisme. » (F. Engels)

La suite ici :

https://bataillesocialiste.wordpress.com/2008/10/09/nationalisations-des-banques-par-temps-de-crise-financiere/
Le platane a dit…
Relisez le premier commentaire, c'est "Que du bonheur !" qui me parle de "socialisation", mais socialisation de quoi? Dans le cadre d'une nationalisation industrielle, si on doit parler de socialisation, on parlera d'une éventuelle socialisation des moyens de production.

Et quand j'écris "avec la nationalisation on s'approche d'une éventuelle socialisation des moyens de production", je n'écris pas "pas la nationalisation est la socialisation des moyens de production". Il y a des nuances qui vous échappent.

Par contre de par sa nature, la nationalisation a indéniablement un caractère protectionniste .

La nationalisation en soi, ce n'est pas la panacée.

Effectivement, les banques qui ont failli ne risquent pas d'être des proies tentantes pour les actionnaires en mal de retour sur investissement, et par le biais de la nationalisation c'est le contribuable qui éponge les dettes.


La nationalisation n'est pas un outil miracle, comme les sidérurgistes lorrains ont pu le voir à partir des années 1980. C'est connu.

Sinon, elle très bien la citation d'Engels.

Mais permettez-moi de revenir sur un aspect d'une question déjà traitée sur ce blog. Engels écrit : "A maintes reprises nous avons déjà eu l'occasion de mentionner l'existence des Irlandais venus s'installer en Angleterre; nous allons maintenant examiner de plus près les causes et les effets de cette immigration.

Le rapide développement de l'industrie anglaise n'aurait pas été possible si l'Angleterre n'avait disposé d'une réserve : la population nombreuse et misérable de l'Irlande."

Source : http://www.marxists.org/francais/engels/works/1845/03/fe_18450315_4.htm

Je me demande comment interpréter cette phrase. Pourriez-vous m'aider.
Holy bible a dit…
Aide-toi le ciel t'aidera ... Il n'y a que vous qui pouvez arriver à lire Engels (ou Marx ou n'importe quel autre auteur) autrement que par le petit bout de lorgnette. Lire Engels ou un autre c'est le lire entièrement, dans sa complexité, en replaçant ce qui est écrit dans son contexte (historique, social, culturel, idéologique, etc.). Votre petit numéro est malheureusement tout ce qu'il y a de plus classique. Tous les tordus et débiles que compte l'internet s'y sont risqués, non sans succès d'ailleurs. La preuve ...
Un parfait exemple ici : http://anonymouse.org/cgi-bin/anon-www.cgi/http://fr.altermedia.info/atteinte-aux-libertes/qu’attend-la-ligue-des-droits-de-lhomme-pour-trainer-engels-devant-les-tribunaux_33321.html

A vous de voir si vous voulez perpétuer la race ... Mais puisque vous aimez tant les citations en voici deux autres :

Une d'Engels : "Votre bourgeoisie sait beaucoup mieux que le gouvernement autrichien lui-même jouer une nationalité contre l'autre : Juifs, Italiens, Bohèmes, etc., contre Allemands et Irlandais, et chacun d'eux contre les autres." 

Et une autre de Lénine : "Sur cette question [de l'immigration] également se fit jour en commission une tentative de soutenir d'étroites conceptions de corporation, d'interdire l'immigration d'ouvriers en provenance des pays arriérés (celle des coolies venus de Chine, etc.). C'est là le reflet de l'esprit "aristocratique" que l'on trouve chez les prolétaires de certains pays "civilisés" qui tirent certains avantages de leur situation privilégiée et qui sont pour cela enclins à oublier les impératifs de la solidarité de classe internationale. Mais au Congrès proprement dit, il ne se trouva pas d'apologistes de cette étroitesse petite-bourgeoise de corporation, et la résolution répond pleinement aux exigences de la social-démocratie révolutionnaire."

Pour la provenance, le contexte, etc. : http://fr.internationalism.org/rint140/l_immigration_et_le_mouvement_ouvrier.html
Le platane a dit…
Vous êtes un gland ! Dans un premier temps, vous me dites qu'il n'y a que moi pour lire Marx ou Engels autrement que par le petit bout de la lorgnette et de l'autre vous écrivez : «Tous les tordus et débiles que compte l'internet s'y sont risqués, non sans succès d'ailleurs. La preuve ... »

Il faut savoir, soit l'un, soit l'autre. Soit je suis seul, soit je meugle avec un gros troupeau de débiles. Maintenant je comprends pas mal de choses… A titre personnel, je ne pense pas avoir une lecture trop étriquée de ces classiques, et je suis prêt à soutenir des camarades étrangers, puisqu'eux mêmes m'ont soutenu. Mais je ne sombre dans l'angélisme pour autant en généralisant à tout va. Je suis prêt à accepter toute la complexité que vous voulez, seulement, il faut prendre la complexité dans son ensemble et non la simplifier dans un sens ou dans un autre.Par exemple:


"Lorsque la crise économique de 1866 provoqua une vague de grèves à travers toute l'Europe, le Conseil général de l'Internationale "soutint les ouvriers par ses conseils et son assistance et mobilisa la solidarité internationale du prolétariat en leur faveur. De cette façon, l'Internationale priva la classe capitaliste d'une arme très efficace et les patrons ne purent plus freiner la combativité de leurs ouvriers en important une main d'œuvre étrangère bon marché... Là où elle avait de l'influence, elle cherchait à convaincre les ouvriers que c'était dans leur intérêt de soutenir les luttes salariales de leurs camarades étrangers." 8 De même, en 1871, lorsque le mouvement pour la journée de 9 heures se développa en Grande-Bretagne, organisé par la Nine Hours League et non par les syndicats qui restèrent en dehors de la lutte, la Première Internationale lui apporta son soutien en envoyant des représentants en Belgique et au Danemark pour "empêcher les intermédiaires des patrons de recruter des briseurs de grève dans ces pays, ce qu'ils réussirent avec beaucoup de succès." 9

Pour la provenance, le contexte, etc. : http://fr.internationalism.org/rint140/l_immigration_et_le_mouvement_ouvrier.html


Mais avec tout ça, vous ne m'avez toujours pas expliqué la signification de ce petit extrait de Engels :
"A maintes reprises nous avons déjà eu l'occasion de mentionner l'existence des Irlandais venus s'installer en Angleterre; nous allons maintenant examiner de plus près les causes et les effets de cette immigration.

Le rapide développement de l'industrie anglaise n'aurait pas été possible si l'Angleterre n'avait disposé d'une réserve : la population nombreuse et misérable de l'Irlande."


Source : http://www.marxists.org/francais/engels/works/1845/03/fe_18450315_4.htm
Un gland a dit…
Il n'y a rien vous expliquer. Vous avez tous les éléments en main pour faire la part des choses (ou pas). De même on ne va pas vous apprendre à lire. C'est vous qui allez devoir faire l'effort (ou pas). Mais tout de même et juste parce que c'est vous, je vous signale que je n'ai pas écrit qu'il n'y avait que vous pour lire Marx par le petit bout de la lorgnette. J'ai même écrit, et vous l'avez d'ailleurs parfaitement compris, que vous arriviez après beaucoup d'autres. Et aussi et vous pourrez aisément le vérifier si vous le souhaitez, qu'il n'y a que vous pour vous aider à arriver à lire Engels comme il se doit. A savoir honnêtement, mais là encore tout est question d'effort ... et de volonté.

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