Jugement d'un apostat.



Cathédrale de Strasbourg .



« Moïse et Jésus n’ont pas été les seuls qui disent que Dieu dès le commencement, avait pris un soin tout particulier des Juifs, et que leur sort avait été toujours fort heureux. Il paraît que c’est là le sentiment de Paul, quoique cet homme ait toujours été vacillant dans ses opinions, et qu’il en ait changé si souvent sur le dogme de la nature de Dieu ; tantôt soutenant que les Juifs avaient eu seuls l’héritage de Dieu, et tantôt assurant que les Grecs y avaient eu part ; comme lorsqu’il dit : Est-ce qu’il était seulement le Dieu des Hébreux, ou l’était-il aussi des nations ? certainement il l’était des nations. Il est donc naturel de demander à Paul, pourquoi, si Dieu a été non seulement le Dieu des Juifs, mais aussi celui des autres Peuples ; il a comblé les Juifs de biens et de grâces ; il leur a donné Moïse, la Loi, les Prophètes ; il a fait en leur faveur plusieurs miracles, et même des prodiges qui paraissent fabuleux. Entendez les Juifs, ils disent : L’homme a mangé le pain des Anges. Enfin Dieu a envoyé aux Juifs Jésus qui ne fut pour les autres nations, ni un Prophète, ni un Docteur, ni même un Prédicateur de cette grâce divine et future à laquelle à la fin ils devaient avoir part. Mais avant ce temps il se passa plusieurs milliers d’années, où les nations furent plongées dans la plus grande ignorance, rendant, selon les Juifs, un culte criminel au simulacres des Dieux. Toutes les nations qui font situées sur la terre depuis l’orient à l’occident, et depuis le midi jusqu’au septentrion, excepté un petit peuple habitant depuis deux mille ans, une partie de la Palestine, furent donc abandonnées de Dieu. Mais comment est-il possible, si ce Dieu est le nôtre comme le vôtre, s’il a créé également toutes les nations ; qu’il les ait si fort méprisées,et qu’il ait négligé tous les peuples de la terre ? Quand même nous conviendrions avec vous, que le Dieu de toutes les nations a eu une préférence marquée pour la vôtre, et un mépris pour toutes les autres ; ne s’ensuivra-t-il pas de là, que Dieu est envieux, qu’il est partial ? or comment Dieu peut-il être sujet à l’envie, à la partialité, et punir, comme vous le dites, les péchés des Pères sur les enfants innocents ? Est-il rien de si contraire à la nature divine, nécessairement bonne par son essence ?» [Source ]


Commentaires

Anonyme a dit…
Même le jour de Noêl vous faites les poubelles de l'histoire. Ca doit être votre coté rock'n roll qui ressort . Quadra, non ?
Michel Durafour-Gaskammer a dit…
Ah ce bon vieux Flavius Claudius... Justement je cherchais à mettre la mains sur mon exmplaire de L'école des cadavres. Comme la veuve veut rien savoir, faut absolument que je le retrouve avant de me faire bouffer par la vermine. Parce qu'on peut pas décemment se contenter d'un truc aussi rachitique :

http://fr.wikipedia.org/wiki/L'École_des_cadavres
Duc de Pique a dit…
Mouais... Comme cadeau de Noêl, je trouve ça moyen. Perso j'aurais vu carrément en grand et balancé un scan de la pleine page de Juif que Voyer avait adressé à BHL.

Je crois qu'il en existe une très mauvaise reproduction dans "Hécatombe", mais comme il semblerait que vous soyez proche du Maître ou au moins de son éditeur, j'ai pensé qu'il vallait mieux attendre. Car comme chacun sait l'original est toujours préférable à la copie.
Le platane a dit…
LETTRE XXV (01)

AUX JUIFS

Il leur rappelle ses bienfaits, leur demande de prières à leur dieu, et promet de rebâtir Jérusalem.

Julien à la nation des Juifs.

Plus lourde que le poids de la servitude des temps passés pèse sans doute sur vous la taxe non sanctionnée, qui vous astreint à verser des sommes énormes dans les caisses du trésor. J'ai vu de mes veux une grande partie de cet abus, mais j'en ai connu une partie plus grande encore d'après les rôles dressés et gardés contre vous. Aussi ai-je empêché l'ordonnance d'un nouvel impôt dont on allait vous charger, j'en ai écarté le détestable projet et j'ai mis au feu les rôles déposés contre vous dans mes archives, en sorte qu'on ne pourra plus vous lancer la menace de ces rumeurs odieuses. Du reste, vous avez moins à en accuser mon oncle Constance, d'heureuse mémoire, que les barbares d'esprit et les impies de cœur assis à sa table (02). Je les ai donc fait saisir et jeter dans des fosses où ils sont morts, sans laisser parmi nous trace de leur trépas. Mais afin de vous être plus agréable encore j'ai prié Julius, votre frère et très vénérable patriarche (03) d'abolir ce que vous appelez l'apostolat (04), et de ne pas souffrir que qui que ce soit écrase à l'avenir votre nation d'un semblable tribut : jouissant alors d'une parfaite sécurité sous mon règne, vous pourrez adresser pour moi de plus ardentes prières au Dieu souverain de l'univers, au créateur, dont la main pure a daigné ceindre mon front de la couronne. En effet, ceux qui sont en proie à quelque souci sentent leur pensée enchaînée et n'ont pas la force d'élever leurs mains au ciel pour la prière, tandis qu'un peuple, libre de toute inquiétude, se réjouit d'un cœur unanime, et adresse pour son empereur des vœux suppliants au souverain maître de qui dépend l'heureuse gestion de cet empire, conformément à nos souhaits. C'est ce que vous devez faire, afin que, vainqueur dans ma guerre contre les Perses. je puisse rebâtir par mes soins la ville sainte de Jérusalem, que vous désirez depuis si longtemps voir sortir de ses ruines, y fixer mon séjour et y rendre hommage avec vous au Dieu suprême.

http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/julien/lettres.htm
Le platane a dit…
LETTRE XLIII

A ECEBOLE

Il le rend responsable des excès des chrétiens d'Édesse contre les sectaires valentiniens.

Julien à Écébole (01).

J'ai résolu d'user de douceur et d'humanité envers tous les Galiléens, de manière que jamais personne n'ait à souffrir de violence, à se voir traîné dans un temple ou contraint à toute autre action contraire à sa propre volonté. Cependant ceux de l'Église arienne (02), enflés de leurs richesses, se sont portés contre les valentiniens (03), dans la ville d'Édesse, à des excès tels qu'on n'en saurait voir dans une cité bien policée. Or, voulant, comme cela leur est enjoint par leur loi admirable, leur aplanir la route du royaume des cieux (04), et puis aussi leur venir en aide, nous avons ordonné que tous les biens pris par eux à l'Église d'Édesse leur soient enlevés pour être distribués aux soldats, et que leurs propriétés soient ajoutées à notre domaine privé, afin que la pauvreté les rende sages et qu'ils ne soient pas privés, comme c'est leur espérance, de royaume des cieux. Quant aux habitants d'Édesse, nous leur recommandons de s'abstenir de toute sédition et de toute querelle, parce que, s'ils irritent notre clémence, c'est vous qui payerez la peine du désordre général et qui l'expierez par l'épée, par l'exil et par le feu.


http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/julien/lettres.htm
Le platane a dit…
J'adresse le présent édit spécialement à la ville de Bostres, parce que son évêque Titus et son clergé, dans une requête qu'ils m'ont présentée, ont accusé le peuple soumis à leur autorité : ils l'engageaient à ne point se révolter, et le peuple s'est jeté dans le désordre. Je cite le texte même de la requête qu'ils ont osé m'écrire et je le joins à mon édit : « Quoique les chrétiens (08), disent-ils, fussent en nombre égal à celui des Hellènes, nos exhortations les ont empêchés de commettre le plus léger excès. » Voilà quelles sont à votre égard les paroles de votre évêque. Vous voyez que ce n'est pas à votre bon vouloir qu'il attribue votre modération, mais c'est en dépit de vous-mêmes, dit-il, que vous avez été contenus par ses exhortations. Chassez-le donc, sans hésiter, de votre ville, comme étant votre accusateur; mais demeurez unis entre vous : point d'opposition, point d'injustice. Que ceux de vous qui sont dans l'erreur ne fassent aucun tort à ceux qui croient agir en toute droiture et en toute justice, en rendant aux dieux un culte consacré de temps immémorial; et que les adorateurs des dieux se gardent de violer l'asile ou de dépouiller les maisons des hommes qui sont dans l'erreur soit par ignorance, soit par conviction. C'est par la raison qu'il faut convaincre et instruire les hommes, non par les coups, les outrages et les supplices corporels. J'engage donc encore et toujours ceux qui ont le zèle de la vraie religion à ne faire aucun tort à la secte des galiléens, à ne se permettre contre eux ni voies de fait ni violence. Il faut avoir plus de pitié que de haine envers des gens assez malheureux pour se tromper dans les choses de la plus haute importance (09). Or, si la piété est le plus grand des biens, le plus grand des maux est l'impiété. Et du reste, ils se punissent assez eux-mêmes en abandonnant les dieux pour se mettre sous la protection des morts et de leurs dépouilles (10). Lorsque des gens sont dans le malheur, nous prenons part à leur peine; mais quand ils sont délivrés et sauvés par les dieux, nous prenons part à leur bonheur.

Donné le jour des calendes d'août. à Antioche.



http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/julien/lettres.htm

Le platane a dit…
LETTRE LXXXI

A LAURUS (01)

Les bonnes œuvres doivent rester cachées.

Julien à Laurus.

C'est une règle de piété et de justice de cacher ses bonnes œuvres, à cause de l'incertitude de la fin et de l'ennui des auditeurs; car d'une part il y a doute, vu la pente de notre nature à mal faire, et d'autre part les auditeurs sont plus disposés à croire le mal que le bien. Peu de gens croient au bien et beaucoup croient au mal, non seulement parce qu'ils en jugent ainsi d'après eux-mêmes et d'après les autres, mais encore parce qu'ils espèrent couvrir leurs fautes en s'élevant contre celles d'autrui.


http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/julien/lettres.htm


Le platane a dit…
Sinon, pour l'ouvrage de Céline, il est en ligne. Il suffit de chercher.

Et pour répondre à vos questions.

1/Je ne connais pas monsieur Voyer personnellement.

2/J'ai commandé des livres à l'éditeur de Voyer.

3/Et non, je ne suis pas la voix officielle de la pensée de monsieur Voyer. Ce qui ne m'empêche pas d'admirer tout le travail qu'il a fait sur Marx. En tous cas, je le trouve plus clair et plus pertinent que Debord. Maintenant, si vous trouvez à redire à ce qu'il écrit sur Marx, je suis preneur. Il n'est pas certain que je vous donne une réponse satisfaisante, mais ma curiosité naturelle m'amène à élargir un peu mes connaissances. Évitez tout de même de me parler de nazi-maoïsme, ce genre de truc, c'est drôle une fois, après ça passe au tout à l'égout.
Shosanna a dit…
Copier-coller est une chose, essayer de produire quelque chose qui fasse sens une autre. J'ai dejà essayé de vous le faire passer - mais votre boite spam n'a pas l'air d'aimer -; à tout prendre je trouve la franchise d'un Soral bien plus saine que vos contorsions.

http://www.youtube.com/watch?v=dbCpYSDOWg8

Au moins avec lui c'est sans détours. En clair on n'est pas tenue d'attendre 2500 piges pour qu'il crache sa Valda.

PS : Pour le nazi-maoïsme c'est sur un autre fil que ça se passe je crois. Quoique en y réflechissant il se pourrait bien qu'on soit en plein dedans.
Anonyme a dit…
Les provocations du nazi-maoïste Freda ou du post-situ Voyer, replacées dans le contexte historique qui était alors le leur, se ressemblent étrangement. Pour reprendre les termes d'un bon connaisseur de Céline, c'est toujours le même cinéma (cirque ou barnum) qui est en jeu : parler la langue de l'ennemi pour en détourner le fleuve.

Aujourd'hui je ne sais pas ce que fait Freda, où il en est exactement politiquement. J'imagine qu'il oscille façon de Benoist entre travail de réarmement idéologique et participations revendiquées à des entreprise clairement d'extrême-droite (cf l'aventure ratée Flash Magazine*). Mais je sais très bien où en est Voyer, (il nous a assez montré les photos de son château beauceron) et à quel degré d'insanité il est parvenu sans même plus prendre le soin de se cacher (les sources de son bloc-not** sont à cet égard sans équivalent).

*http://fr.wikipedia.org/wiki/Flash_(journal)

**http://leuven.pagesperso-orange.fr/noc-blot-9.htm
Anonyme a dit…
Vous êtes vous déjà demandé pourquoi personne n'a jamais rien "trouv(é) à redire" à ce que Voyer a pu écrire sur Marx ou même Debord ? Il y a une réponse très simple qui vous aura peut-être échappée. Je vais vous la donner mais c'est bien parce que c'est vous. Ce grand silence planétaire s'explique parce qu'il n'y avait tout bonnement rien à dire. Sans quoi, à moins de croire à un vaste complot mondial, il y aurait quand même eu quelques intellectuels ou universitaires qui auraient trouvé le temps ou l'argent pour faire un papier là-dessus.

Vous me direz, il reste les milieux radicaux (par exemple ces types qui; les lèvres rougis par le mauvais vin, blablatent des nuits durant de 68 et de la Révolution qu'il ne verront sans doute plus de leur yeux vus). Quelques groupies certes. Beaucoup peut-être... Mais question papelards, bouquins et sites, ça se compte sur les doigts de quelques mains (pas beaucoup). Des éloges appuyés et même de folles diatribes, mais pas beaucoup de critiques proprement dites. Rien à voir avec Marx ou même le sosie de Couche. Fermez la parenthèse ...

Incroyable cette servitude volontaire. Vous comptez allez jusqu'où ? MJusqu'à prévoir une citation ou même son nom sur l'urne funéraire/pierre tombale ?
LOL@ a dit…
Le bien nommé a dit : « J'ai commandé des livres à l'éditeur de Voyer.»

Simple client quoi. Et ça traite les autres de couille molle et d'abruti ! mécanographe et manutentionnaire je sais pas, mais pour ce qui est de faire le soutier vous le faites trop bien.

http://fr.wiktionary.org/wiki/soutier
Le platane a dit…
Vous voulez que je vous raconte ma vie. Avant hier, j'ai bu un excellent crémant de la région de Westhoffen, crémant sans étiquette en provenance directe du producteur. C'est un berbère qui m'a abreuvé généreusement. Et durant la soirée, je ne sais pas si je serais cité en tant que juste, j'ai sauvé Les vies imaginaires de Marcel Schwob de la noyade face au tsunami de crémant du petit matin. Bizarrement nous ne parlions pas de mai 1968. Nous parlions de Céline, de Yonnet et un peu de la chasse aux sorcières , à l'aube dans la brume avec un appeau.

Voilà, la grande partie du reste de l'histoire,ce n'est pas à moi de vous la raconter, je ne vais quand même pas tout vous dire. Votre vie, j'en ai rien à faire, elle m'importe peu. Tout ce que je sais, c'est que vous êtes une grosse merde, cela me suffit.
Anonyme a dit…
"Un peu de la chasse aux sorcière" ... les époux Rosenberg ... La chaise électrique ... Comme si vous y étiez ... Ca a du vous bizarrement vous secouer. Que de frissons !
Le platane a dit…
Salut grosse merde.
LOL@ a dit…
Lol@

Quelle vie nocturne Platane, et que d'aventures ! Un vrai voyage au bout de la nuit ... Du Crémant offert généreusement par un berbère et un sauvetage en pleine mer(de). Mazette, quel héroïsme !

Vous savez, c'est pas bien grave si vous n'avez pas pu causer de 68, l'important c'est qu'entre Céline et Yonnet , vous ayez pu échanger sur les juifs et l'auteur de Durafour-crématoire.
Anonyme a dit…
C'est un détail de l'histoire, mais elle ne risquait pas d'être cashère votre production locale à bulles sans étiquette en direct du producteur

http://judaisme.sdv.fr/synagog/basrhin/r-z/westhof/dernier.htm.htm
Le platane a dit…
Voilà, c'est ce que vous vouliez entendre : http://www.youtube.com/watch?v=wuW0ngOL700

A titre personnel, les rapports entre la politique pro-israélienne et les politiques sociales de nos gouvernements, de droite comme de gauche, méritent un examen approfondi. D'un autre côté, c'est peut-être un phénomène marginal en regard des forces qui se mettent en branle à l'aube du troisième millénaire…
Anonyme a dit…
Pour ce qui est du troisième millénaire effectivement ça se discute. Par contre pour ce qui est de l'époque de l'Empereur Julien (et des mots clés que vous avez choisi) c'est carrément sans rapport.

On est loin très loin du débat entre Finkielkraut et Badiou-Hazan, sauf à tirer l'histoire par les cheveux et faire remonter les débuts du sionisme (ou les conséquence de la Shoah) 2500 ans en arrière.
Le platane a dit…
J'ai mis le débat entre Finkielkraut et Badiou-Hazan pour illustrer vos commentaires, mais je vois que vous ne percutez pas. Votre prochain commentaire sur ce fil terminera dans les égouts.
Anonyme a dit…
Finkielkraut pour illustrer mes coms ! C'est tout ce que vous avez trouvé comme pipeau ?

La différence entre vous et moi, monsieur, c'est que moi j'ai toujours été pro-palestinien et anti-islamophobe sincère et connu comme tel dans la place. Alors que vous, vous n'y êtes venu que sur le tard et de façon très circonstanciée. Ceux qui vous connaissent de longue date le savent. Et ça vous n'y changerez rien. L'autre grande différence, mais ça tout le monde peut le vérifier, c'est que je ne positionne pas la ville de Marseille sur le Rhin en la renommant Tel-Aviv .

lesarbresdestrasbourg.blogspot.com/2012/04/tel-aviv-am-rhein.html

Voyez, monsieur, on ne vous a accusé de rien du tout. On constate c'est tout.

PS : vous faites bien ce que vous voulez de mes coms. L'égout, les couleurs, les mauvaises odeurs ... Comme on dit, chacun sa merde.
Magie de Noël a dit…
Hasard du calendrier ou charité bien ordonnée, d'autres publicistes bien intentionnés viennent justement de déterrer un autre « épisode historique vieux de deux mille ans…»

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Les-Sicaires-quand-une-secte-juive-de-l-Antiquite-inventait-le-terrorisme-et-l-operation-sous-faux-15609.html

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