Levons le tchador sur le non-conformisme !

Rue de Palerme . [ Strasbourg ]

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«Si je saisis bien votre construction, il n'est donc pas possible de comparer un fasciste du temps de La Collaboration avec un néo-fasciste de 2009.»

Monsieur Munster Chaud, vous commencez à comprendre. Il faut comparer ce qui est comparable, on peut comparer un fasciste d'avant la Collaboration avec un néo-fasciste de 2009, mais pas avec un fasciste du temps de la Collaboration. On sent que vous voulez traiter Soral de néo-fasciste, c'est fait. Mais de grâce, épargnez-nous la Reductio ad Hitlerum. Evitons d'en arriver tout de suite à la Collaboration. J'ai bien conscience qu'avec Soral on risque d'illustrer la Loi de Godwin plus rapidement qu'avec un autre sujet. Mais je ne vois pas le rapport entre Soral et la période de la Collaboration. Et Emmanuel Mounier, puisque vous parlez des non-conformites des années 30, me semble très éloigné d'Alain Soral. Je me permet une fois de plus de vous citer : « En cela il est bien semblable à ces écrivains anti-conformistes ayant défrayés la chronique du temps de La Collaboration ». Au fil de votre plume, les anti-conformistes se transforment en fascistes par je ne sais quelle magie dont vous avez le secret. Mais s' il est un personnage à qui je pourrais comparer Soral, c'est Georges Valois, mais là encore l'histoire n'étant pas totalement écrite, permettez-moi d'émettre quelques réserves sur ma comparaison.

Et pour finir et couper court à certaines polémiques qui risquent de se profiler au loin : non je ne soutiens pas le régime de Mahmoud Ahmadinejad et non le sionisme n'est pas le stade suprême du capitalisme.