Il y a toujours du nouveau chaque samedi avec les Gilets Jaunes

Après avoir quitté la manifestation de Strasbourg vers les 17 heures, je discute un peu avec un pote et j'allume l'ordinateur pour m'informer. Et là j'apprends que la vedette gilet jaune Rodrigues a été exfiltrée du cortège parisien car un groupuscule dit  Black blocs qui le menacait, personnellement j'ai rien vu je n'étais pas là . En recoupant les images j'ai vu monsieur Rodrigues parlant à la foule du haut d'un strapontin et sur une vidéo tournée au même endroit les fameux black blocs se faire sortir de la manifestation comme de vulgaires fascistes. C'est bien la première foi que je vois des antifascistes se faire sortir de la sorte. Pour être clair, ce ne sont pas des antifascistes qui ont été éjectés du cortège  parce qu’ils sont antifascistes, ils ont été sortis du cortège car se sont des militants bornés. Déjà s'en prendre aux agences bancaires en dur à l'heure des banques en ligne  relève un peu de l'enfantillage, mais vouloir imposé un point de vue de manière hégémonique au sein d'un mouvement que l'on a attrapé en marche relève d'un manque cruel de discernement. Pour un peu je vais rajouter une mauvaise pensée, je me souvient de la minute de silence imposée à l'Assemblée Nationale par Bartolone en mémoire du militant antifasciste Méric mort après une rixe avec le groupe adverse, maintenant je ne crois pas que Richard Ferrand ex-socialiste et haut perché à l'assemblée nous glisse quelques mots gentils sur les blessés du mouvement des Gilets Jaunes, c'est quand même drôle l'existence vous ne trouvez pas. En me renseignant sur la toile j'ai trouvé une analyse succincte sur la manière dont les antifascistes sont rentrés en contact avec les assemblées générales de Gilets Jaunes :




"Après cela on a deux interventions d’antifas sur les agressions des fascistes ou de « hooligans » (!) qui posent quasiment comme préalable le règlement de cette question complètement extérieure aux Gilets jaunes, les rares présents « historiques » parmi eux renvoyant dos à dos ce qui apparaît comme le conflit, certes violent, entre deux bandes. Au lieu de poser une stratégie à effets pratiques qui isolerait les fascistes (ou toutes autres personnes) du fait de leur extériorité à la manif à partir du moment où ils interviennent contre des personnes, ils imposent leur vision idéologique comme si elle devait être reprise par le mouvement, comme s’ils n’étaient pas aussi extérieurs à lui que les fascistes. En effet, s’il peut y avoir aussi des gens de sensibilité de droite dans le mouvement, ils ne sont pas fascistes, alors que les fascistes le sont et la tactique des antifas est d’imposer un préalable, une position de principe comme quoi les fascistes doivent être évincés en tant que tels, finalement même quand ils n’attaquent pas. Un signe de plus qu’ils ne comprennent pas un mouvement qui leur est étranger, mais auquel ils sont venus se coller au même titre que les fascistes qui ne le comprennent pas plus, mais au moins ne peuvent rien lui imposer parce qu’ils n’ont ont pas la possibilité publique (ils n’agissent que souterrainement par les réseaux ou par coups de force rapides qu’ils ne peuvent tenir longtemps comme à l’ancien Palais de justice le samedi matin 19 janvier ou quand ils déploient rapidement une banderole sur les accords de Marrakech)." ( source )



Post-scriptum

Sue le site des gauchistes parisiens on peut lire : "Les fascistes virés de la manif, les cortèges arrivent à Bastille.Contrairement à ce qu’annoncent les médias, ce ne sont pas des « casseurs » qui auraient été virés par les manifestant.e.s mais plusieurs groupes de fascistes." Moi je veux bien mais sur les images c'est pas très évident.On en sait un peu plus sur cet épisode avec la version de ce qui semble le site des antifas. On comprend vite que l'on se trouve devant de la chasse en meute de la part des antifas, ils affirment qu'ils ne voulait pas attaquer monsieur Rodrigues ou monsieur Drouet, mais il me semble que pour monsieur Drouet la présence des antifas Black blocs parmi les Gilets Jaunes n'étaient pas souhaitable dès la semaine dernière, Rodrigues étant proche de Drouet, toute la scène aillant lieu dans espace assez restreint, il ne semble pas idiot que l'on puisse penser a une mauvaise plaisanterie . Les choses étaient clairement posées dès la semaine dernière. Si l'on comprend bien, tout est en place pour  une minute de silence à l'assemblée nationale.   


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