Au parlement européen en gilet jaune ou place de la République en gilet jaune ou les deux pour l'acte XVcte XV

Monsieur Macron est encore plus prétentieux et arrogant qu'à son habitude si j'en crois les extraits d'un livre qui vient de paraître : «Beaucoup de gens avaient honte de leur vie, de ne pas parvenir à s'en sortir malgré leurs efforts. C'est nous qui devons avoir honte. C'est un gigantesque échec collectif, j'en prends ma part. Mais j'ai encore trois ans pour changer cela.».

Il croit vraiment que la confiance des Français lui est acquise pour changer quoi que ce soit, il pense vraiment qu'après les milliers d'interpellations, les milliers de condamnations, les milliers de blessés il va pouvoir réformer, pense-t-il vraiment que ses mesures visant à permettre aux plus riche de s'enrichir sur le dos de la majorité vont passé sans encombre. L'important est certes de se persuader avant tout de la réalisation probable de son projet, mais pour la majorité de mes concitoyens Macron apparaît comme une scorie du passé, une ridicule métamorphose de la classe politicienne en fin de course. Maintenant ceux qui l'ont soutenu ne serait-ce que que pour faussement échapper au fascisme seront satisfaits de savoir que la répression a fait plus de victimes qu'en mai 1968. L'intensité et la détermination des Gilets Jaunes a fait fondre jusqu'au masque des comiques troupiers télévisuels et radiophoniques qui étaient les soutiens du président. Ces  "Jack in the box" de la fausse conscience pensaient que tout allaient fonctionner comme avant et qu'ils pourraient étaler leurs simagrées convenues à travers le système de propagande douce  en gardant tout leur éclat, il faut croire que non. Ce qui est remarquable c'est une l'absence des vedettes du spectacle habituées aux grandes causes, c'est un silence qui vaut pour aveu, tout a pris un coup de vieux dans les dents, même les vedettes ne semblent plus que des marchandise périmées et tout leur cirque continue avec des sourires crispés de circonstance, l'ambiance est plus à l'enterrement qu'à l'exultation festive dans l'entreprise de la marchandise divertissante mais la conscience de cet état de fait ne se fait pas encore jour, pour l'instant c'est le demi sommeil de l’abrutissent marchand qui prédomine honteusement.

Aujourd'hui je vais tenir ma place dans ce monde avec un gilet jaune comme des milliers d'autres, on va sonder les entrailles du vieux monde.

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