Les chemins de la propagande sont presque impénétrables

Finalement en assistant à un concert de musique rock vous assistez à une réunion d'endoctrinement politique mais à un prix prohibitif. Les chemins de la propagande sont presque impénétrables.  

"Bono décrit ensuite le chemin d’une rédemption, sauvé par l’amour de sa femme, Ali – You’re the Best Thing About Me –, la vie de famille, la Côte d’Azur et, bien sûr, l’engagement caritatif. Pendant Summer of Love – inspiré par l’histoire d’un jardinier d’Alep ayant continué de cultiver ses fleurs par défi, avant d’être tué par un raid aérien –, la contemplation d’une Méditerranée paradisiaque, fait apparaître un paquebot de croisière, avant qu’on ne distingue un Zodiac surpeuplé de réfugiés au bord de la noyade.
S’enchaînent ensuite des images de manifestations d’extrême droite criant en Europe et aux Etats-Unis, leur haine de l’étranger, puis des films de celles organisées en solidarité aux migrants. Bono en appelle à Martin Luther King dans une héroïque version de Pride (in the Name of Love), puis aux valeurs de l’Union européenne dont le drapeau bleu aux étoiles d’or est dressé en fond de scène pendant Get out of Your Own Way, comme un rempart aux nationalismes.
Comme souvent avec U2, aucune cause ne doit être oubliée. Celle des femmes, celle des LGBT (Love is Bigger Than Anything in Its Way). Quitte à surcharger un récit déjà édifiant. Morceau de conclusion, la fragile berceuse 13 (There Is a Light) voit Bono sortir une grosse ampoule lumineuse d’une maquette de sa maison d’enfance, répondant par un ultime symbole – l’espoir et la lumière peuvent naître des endroits les plus inattendus (?) – aux menaçantes ténèbres du début de concert." (source )
















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