Le poutou triste
A quoi sert le Front National, tout le monde le sait, c'est un repoussoir. Si j'ai bien lu, Emmanuel Todd considérait en 2008 que le parti socialiste avait tendance à considérer la démocratie sans le peuple. En 2016 après la loi travail voulue par Macron entre autre, il n'hésitait pas à parler de fascisme rose. Fascisme est un bien grand mot, mais on comprend que le parti socialiste est devenue fondamentalement antidémocratique, une telle loi sous la droite ne serait pas passée, que l'on pense au CPE de Villepin ou à la réforme des retraites de Juppé en 1995. Mais là, non rien, maintenant toutes les entreprises ont le mot annualisation sur leur feuille de route, ce qui signifie en gros plus de contraintes pour les salariés. Et maintenant avec les élections, c'est comment dire, une sorte d'équilibre de la terreur, ceux ont contesté la loi travail se voient sommer de faire barrage à un projet plutôt aventureux par la manière dont il est porté. Ce n'est le fait de sortir de l'Euro ou de l'Union Européenne qui est dangereux, c'est le côté bancal du Front National. C'est tout ce qui peut sauver les tenants de la politique néolibérale, c'est le côté bancal et peu ragoutant du Front National. Mais d'un autre côté, il me semble parfaitement scandaleux que se soient ce que l'on nomme les partis républicains qui s'autoproclament les défenseurs de la démocratie. Je suppose que je suis pas le seul à penser de la sorte. C'est pour cela que je vais rester glorieusement en dehors des bureaux de vote cette année, j'ai malheureusement voté une seule fois au second tour des présidentielles, ce fût pour Hollande, le ressentiment envers Sarkozy l'ayant emporté. Maintenant la farce de la démocratie pourra se dérouler sans moi. Je tenais pour responsables les différents partis de gouvernement de la montée du Front National, mais j'ignorais une chose, l'abstention ne profite pas au Front National, c'est ce que nous dit monsieur Peillon : " Si l’irrésistible ascension du FN, depuis une
trentaine d’années, ne doit donc rien à celle de l’abstention, il est
aujourd’hui nécessaire de dévoiler comment celles et ceux qui ne cessent
de diaboliser l’une et l’autre conjointement sont en réalité les
principaux promoteurs des succès électoraux de plus en plus dangereux du
clan Le Pen. Car il existe des « déterminants » réels du vote frontiste, qu’ils soient socioéconomiques, idéologiques ou tactiques, dont les dirigeants des partis dits « de gouvernement » sont les premiers responsables."
C'est drôle comme l'analyse des chiffres peut révéler des surprises. Maintenant, j'ai la passion triste du politique, je me demande si le candidat du NPA va appeler à voter pour le candidat le mieux placé contre l'extrême droite, dans le cas où Marine Le Pen est au second tour, car les résultats ne sont pas écrits d'avance, il faut se souvenir de 2002. Je pense au candidat du NPA, car j'ai eu un peu pitié pour lui pour son passage chez Ruquier. A son corps défendant et à sa grande surprise, il a été témoin de tout le mépris que peuvent éprouver les stars du petit écran pour la populace en voie de licenciement. Alors, d'après ce triste épisode télévisuel, on est porté à croire que c'est pas seulement le parti dit "socialiste" qui joue la carte antidémocratique mais aussi une partie du monde de la culture, de Moix au fiston à Bedos, unis dans le même rire imbécile sur l'air de la chanson " les pauvres sont des cons ". Échapper à l'isoloir semble une mesure salvatrice.
C'est drôle comme l'analyse des chiffres peut révéler des surprises. Maintenant, j'ai la passion triste du politique, je me demande si le candidat du NPA va appeler à voter pour le candidat le mieux placé contre l'extrême droite, dans le cas où Marine Le Pen est au second tour, car les résultats ne sont pas écrits d'avance, il faut se souvenir de 2002. Je pense au candidat du NPA, car j'ai eu un peu pitié pour lui pour son passage chez Ruquier. A son corps défendant et à sa grande surprise, il a été témoin de tout le mépris que peuvent éprouver les stars du petit écran pour la populace en voie de licenciement. Alors, d'après ce triste épisode télévisuel, on est porté à croire que c'est pas seulement le parti dit "socialiste" qui joue la carte antidémocratique mais aussi une partie du monde de la culture, de Moix au fiston à Bedos, unis dans le même rire imbécile sur l'air de la chanson " les pauvres sont des cons ". Échapper à l'isoloir semble une mesure salvatrice.
Commentaires