L'art national revendiqué en tant que tel par ses producteurs
De l'art français je n'en ai point vu, phrase de Macron qui m'a inspiré et m'a fait découvrir bien des choses en histoire de l'art. Dans mon précédent papier je crois avoir omis de citer le particularisme de l'Angleterre avec sa pratique de l'aquarelle. J'ai aussi oublier d'évoquer l’Amérique avec l'expressionnisme abstrait soutenu par la CIA , si c'est pas de l'art américain, alors qu'est-ce?
" Voici en quoi consistait la politique de « Grande Laisse » de la CIA : tout d’abord, l’agence passait par le Congrès pour la liberté culturelle, une institution créée de toutes pièces en 1950 et financée par l’argent du contribuable. Le Congrès pour la liberté culturelle finançait ensuite des expositions d’expressionnisme abstrait à travers le monde. C’était le cas en 1958 à Paris avec l’exposition « La Nouvelle Peinture américaine », où on retrouvait des toiles de Pollock ou de Willem de Kooning " (source).
Car l'affirmation provocatrice qui consistait à dire que l'on n'a jamais vu l'art français nous ramène à des questions universelles, peut-on produire un art national et peut-on le voir. Curieusement je ne vais pas m'exprimer sur le sujet et je laisserai le soin à d'autres de s'exprimer. La citation est peut-être sortie de son contexte : " Je me considère comme un artiste américain : je me sens bien ici, je trouve que c'est formidable. J'ai l'impression que mon art représente l'Amérique mais je ne fais pas de critique sociale ", qui dit cela? Un paysagiste de l'ouest sauvage, non, c'est monsieur Warhol en personne.Quand vous regardez une œuvre de Warhol, vous voyez de l'art américain . La citation est tirée d'un livre d'Obalk sur Andy Warhol, c'est page soixante dans l'édition de poche.
Maintenant que nous avons rendu visible l'art américain, que faut-il penser de la petite phrase de Macron. Je suis certain que vous en avez une petite idée.
" Voici en quoi consistait la politique de « Grande Laisse » de la CIA : tout d’abord, l’agence passait par le Congrès pour la liberté culturelle, une institution créée de toutes pièces en 1950 et financée par l’argent du contribuable. Le Congrès pour la liberté culturelle finançait ensuite des expositions d’expressionnisme abstrait à travers le monde. C’était le cas en 1958 à Paris avec l’exposition « La Nouvelle Peinture américaine », où on retrouvait des toiles de Pollock ou de Willem de Kooning " (source).
Car l'affirmation provocatrice qui consistait à dire que l'on n'a jamais vu l'art français nous ramène à des questions universelles, peut-on produire un art national et peut-on le voir. Curieusement je ne vais pas m'exprimer sur le sujet et je laisserai le soin à d'autres de s'exprimer. La citation est peut-être sortie de son contexte : " Je me considère comme un artiste américain : je me sens bien ici, je trouve que c'est formidable. J'ai l'impression que mon art représente l'Amérique mais je ne fais pas de critique sociale ", qui dit cela? Un paysagiste de l'ouest sauvage, non, c'est monsieur Warhol en personne.Quand vous regardez une œuvre de Warhol, vous voyez de l'art américain . La citation est tirée d'un livre d'Obalk sur Andy Warhol, c'est page soixante dans l'édition de poche.
Maintenant que nous avons rendu visible l'art américain, que faut-il penser de la petite phrase de Macron. Je suis certain que vous en avez une petite idée.
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