Private Vices, Publick Benefits.



Geispolsheim . 














D'après Mandeville, les vices privés font le bien public. Je constate surtout que les vices privés sont toujours payés par le bien public. Que ce soit pour la crise financière ou une catastrophe nucléaire comme celle de Fukushima : Les actionnaires de Tokyo Electric Power (Tepco) ont approuvé lors d'une assemblée générale ordinaire, mercredi 27 juin, une augmentation de capital grâce à un apport de l'Etat, entérinant une nationalisation de facto de la compagnie gérante de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima ». Ce sont les Japonais qui vont être heureux, la centrale qui fuit leur appartient vraiment maintenant. Le monde de Mandeville ne connaissait la division du travail social d'aujourd'hui . Mais ce qui passait comme paradoxal il y a trois siècles, est devenu est mauvaise plaisanterie. La chanson actuelle est la suivante : privatisation des bénéfices et socialisation des pertes. C'est cela le progrès ! Alors qu'en 1929 les riches ont été laminés, en 2008, après un léger recul, la population des richissimes s'accroît harmonieusement.

 Malgré cela c'est encore ce type d'idéologie qui est en cours en Europe. Et dans les bureaux , d'infatigables technocrates traquent le bien public pour qu'il soit remplacé par le vice privé : « En premier lieu, la convention prévoit que l'obligation de service public englobe à la fois le service de base et le service dit « complémentaire », fourni pour les périodes de pointe des vacances scolaires. Or Bruxelles se demande si ce service complémentaire ne pourrait pas être « assuré par les seules forces du marché ». En clair, le périmètre du service public -qui ouvre droit à des compensations -paraît surdimensionné. »
Comme vous le voyez, l’Europe des technocrates et des élus se demandent en permanence si le bien public n'est pas surdimensionné. Il est à noter que notre président serait socialiste et certains ministres  seraient écologistes. Résultat des courses, la question de la fermeture de Fessenheim est renvoyée à la fin du mandat présidentiel.  Les ministres écologistes s'occupent avant tout de la libéralisation du marché du travail,  sous un vernis philanthropique, cela va de soi. 

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