Sur les bords de La Feuille de Chou
Rocher laurenzo . [ Hutzenhouse ]
Comme le forum de la Feuille de Chou est en panne ce matin, je continue la discussion de comptoir sur mon blog.
Schlomo dit :
1 juin 2011 à 14 h 38 min
1/vous pouvez écouter le discours « régionaliste » de Cordonnier sur la Feuille
2/pas confondre Staline et Trotski!
3/même à dose homéopathique, le programme xénophobe de vos amis (et votre propre discours à la 13) sont des poisons plus que des remèdes
4/l’histoire de l’Alsace n’est qu’une succession d’immigration et d’invasions; et leurs enfants sont alsaciens; il n’y a pas de raison d’accepter les descendants de Polonais, de Prussiens, d’Italiens, d’Espagnols, etc, et de refuser les enfants d’Algériens, de Marocains, de Turcs…et ne me dites pas que c’est leur religion qui fait obstacle;
ce ne sont pas les populations immigrées qui sont responsables de la disneylandisation de l’Alsace, comme de partout, mais le capitalisme mondial, et contrairement à ce que vous voulez faire croire, ils ne sont pas en train de « remplacer » les populations autochtones; ils enrichissent le paysage humain; cessez donc de prôner vos clôtures identitaires incestueuses et mortifères!
Lecerisier dit :
2 juin 2011 à 9 h 23 min
Les cultures naissent en clôturant un espace » imaginaire » qui lui est propre. Ainsi, nous connaissons la séparation du pur et de l’impur dans pas mal de sociétés, on peut estimer qu’une communauté se reconnaît d’après ses interdits alimentaires, ces interdits alimentaires dénotent une séparation entre un soi collectif et les autres.
J’ai cru comprendre en lisant Levi-Strauss, que la multitude de sociétés différentes résultait de plusieurs paramètres. L’un de ces paramètres est la défiance contre ce qui est extérieur à la communauté. « L’enrichissement du paysage humain » ne passe pas forcément par la case « paix et concorde ».
Schlomo dit :
2 juin 2011 à 9 h 30 min
on peut passer de la défiance,à l’égard de l’étranger, quasi naturelle au premier mouvement, à la confiance, ou au moins à l’indifférence;
il suffit pour cela de remarquer que « l’étranger » est en chacun de nous, et que les formes de ce qui nous semble « étranger » ne sont rien d’autre qu’un possible d’une humanité commune;
relire Montaigne, à ce sujet, Des cannibales!
yets-langts dit :
2 juin 2011 à 10 h 19 min
Lecerisier est le grand spécialiste de ces lectures à la petite semaine. Il oublie de rappeler que Levi -Strauss affirmait qu’un « anthropologue ne ce sent à l’aise que dans un village de 500 habitants, tandis qu’une grande ville ou même moyenne lui résiste. »» et que pour lui il convenait aussi de « distinguer culture et société ». Qu’il est donc très délicat de faire des généralisations hâtives en comparant des structures d’échelles et de statuts forts différents.
Se pose encore, et vous faites bien de le lui rappeler, la question du changement et de sa possibilité. Les héritages ne font pas tout et ils ne sont pas non plus seulement ce qu’on voudrait qu’ils soient. La tendance à la fermeture existe bel et bien, mais il en va de même de la non moins réelle tradition d’ouverture. A cet égard l’Alsace est un cas d’école. Les plates âneries du Monsieur aussi.
-----------------------------------------------------------------------------------------
Ma réponse (Lecerisier c'est moi ):
Le négatif existe, on sent que cela vous gêne. Elle commence quand la tradition d'ouverture de l'Alsace? En 1349? En 1632? En 1870? En 1918? Avec les Romains? Les Alamans? les Suédois? L'armée américaine?
Et qu'ai-je écrit? Tout simplement que "« L’enrichissement du paysage humain » ne passe pas forcément par la case « paix et concorde »". C'est autre chose que d'écrire que « L’enrichissement du paysage humain » ne passe jamais par la case « paix et concorde ». Est-ce que vous savez lire, je n'en suis pas persuadé.
Levi-Strauss ne s'interdisait pas de donner son avis sur les sociétés modernes : « Aujourd'hui (1989), dit Lévi-Strauss, le Japon me paraît l'un des seuls pays à atteindre cet optimum : il absorbe beaucoup de l'extérieur et refuse beaucoup ».
Vous êtes pathétique monsieur Yets-Langts.
Commentaires