Les indignés étaient au bout d'un tunnel.



Bézenet.










Il existe donc « des indignés » à Strasbourg, j'en ai rencontré au bout d'un tunnel. Ils se posaient la question de la violence, entre autre. La question de la violence n'est pas posée par les manifestants. La violence est posée par les mesures d'austérité imposées par le bras armé du capital qu'est l'État bourgeois. Comment décrire autrement la situation actuelle en Grèce? Et cette situation ne date pas d'aujourd'hui, cela doit faire au moins un an qu'il en est ainsi à Athènes.

En France, c'est l'atonie chez les syndicats, ou alors ils font le minimum syndical. Dans ce contexte, il n'est pas étonnant que quelque chose de neuf cherche à émerger. Les « indignés » espagnols ont surgit à la faveur d'un scrutin national, pour en contester le caractère démocratique. En France, le calendrier est différent et les médias nous assènent que l'activité « économique » reprend. Nous sortirions de la crise. Ne riez pas, ils l'ont dit plusieurs fois à la télévision. En tout cas, indignés ou pas, nous irons droit dans le mur si il ne passe pas quelque chose de sérieux avant les élections présidentielles.

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