Le retour des zombies dans la science économique et l'attaque des sous-hommes politiques.



Le Guirbaden.

Le zombie est un élément mort qui se meut au sein du vivant en caricaturant cette dernière. Le zombie est une sorte de métaphore du rapport social dominant qui enserre les individus, de la même manière que les zombies traquent le vivant pour le ramener à l'état de caricature du vivant. Le zombie a ceci de paradoxal qu'il représente la preuve vivante de la mort. L'existence du zombie est du domaine de l'infra-vie. il est mû exclusivement par une puissance supérieure, toute individualité est morte en lui. De grandes fresques cinématographiques lui assigne le noble but de transformer l'humanité à son image. En somme le zombie a tout pour symboliser notre monde d'accumulation et de circulation de marchandises. Il n'empêche que je n'avais pas penser à l'idée morte qui tente encore de se faire passer pour une idée vivante, c'est à dire l' idée du « laisser faire ». Rappelons que cette idée est déjà morte depuis 1929.


"Paul Krugman titre sa dernière chronique dans le New York Times « When Zombies Win » (Quand les zombies l’emportent). Il la débute ainsi : « Quand les historiens étudieront les années 2008-2010, ils seront interloqués par l’étrange victoire que les idées fausses y auront remporté. Les fondamentalistes du marché libre, qui ont eu tort sur tout, dominant la scène politique plus fortement que jamais. »

La question mérite en effet d’être posée. Est-il possible que le système financier, qui a implosé et dont la crise se poursuit sans être maîtrisée, puisse continuer à parader en prétendant retomber sur ses pieds ? De quelles nouvelles promesses désastreuses sera-t-il dans ce cas capable ? Toutes les hypothèses, après tout, doivent être posées, même les pires."


[ Source ] : http://www.pauljorion.com/blog/?p=19536



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