Soral est-il un collabo ?
Rue du Jura . [ Strasbourg ]
Pour suivre il faut lire l'épisode précédent.
Monsieur, c'est très simple. Si vous prenez comme exemple la période de la Collaboration pour traiter le cas Soral, il faut au moins un point commun avec la période actuelle. Au courant de la seconde guerre mondiale la France est occupée militairement par une armée étrangère. Ce n'est pas le cas aujourd'hui. Si elle est occupée, veuillez-bien nous dire par qui et comment.
Voilà pour ce qui est de votre analogie. Maintenant il clair qu'il semble partager quelques obsessions avec Brasillach, si l'on en croit une certaine presse. Mais pour parvenir à une conclusion définitive, il faudrait étudier le discours de plus près. Tout n'est pas aussi simple.
Mais revenons à votre analogie : « En cela il est bien semblable à ces écrivains anti-conformistes ayant défrayés la chronique du temps de La Collaboration ».
Soral est certes un écrivain non conformiste mais pas encore un collaborateur.
Commentaires
Il faut vraiment n'avoir pas froid aux yeux pour citer quelque chose qui n'existe pas. Vous vous êtes pourtant fait fort de revenir sur une analogie dont Dieu seul sait, à l'heure qu'il est, où vous avez pu la dénicher. Expliquez nous ce mystère. Quelque chose se serait-il perdu dans les limbes ?
Si je saisis bien votre construction, il n'est donc pas possible de comparer un fasciste du temps de La Collaboration avec un néo-fasciste de 2009. Croyez bien que je suis désolé d'être le responsable d'une pareille forfaiture. Je vais de ce pas expier ma faute en faisant savoir autour de moi combien la chose est politiquement incorrecte.
Je suppose donc que de comparer les mérites respectifs de l'araignée et de l'onglet est tout autant injustifiable. Vous voudrez bien en informer votre boucher en retour et comme dirait le mien, vous m'en direz des nouvelles... Et pour pisser sans en foutre partout, vous avez un conseil à nous donner ?
Mais revenons à la réponse à votre incroyable question. Vous nous dites que Soral n'est "pas encore un collaborateur". Le pauvre, il ne vous en demandait pas tant. Mais au fait, cher Monsieur, quelqu'un vous avait dit le contraire ?
Avez vous déjà choisi le titre du prochain épisode ? Au cas où, je vous suggère àprès Soral à Vichy, le même à Sigmaringen. C'est tout de même plus vendeur que Soral au Congo ou Un chauve chez les Soviets.
Dans un premier temps j'avais pensé à l'existence d'écrivains, puis à la simple présence de cons comme partout et à toutes les périodes. Mais finalement j'émettrais l'hypothèse de la persistance d'un travers assez commun: ne pas prendre le temps de tourner plusieurs fois sa langue dans sa bouche avant de la ramener.