Strasbourg en gilet jaune le 12 janvier 2018 pour l'acte 9
Bon il fallait que j'aille manifester et endosser mon gilet jaune, si j'ai eu une prime en fin d'année c'est un peu à cause d'eux, c'est la moindre des politesses. En tant qu'urbain et non utilisateur de bagnole je ne me sentais pas à revêtir le gilet jaune dans la mesure où les initiatives sont venues des zones en dehors des grands centres urbain. Mais bon, pour cet acte 9 un copain m'avait convier place de la République. A peine déposé mon vélo je me dirige vers la place de la République et j'aperçois un groupe de jeune gens avec un quarantenaire qui avait un brassard orange autours du bras, un des jeunes avait un gilet jaune qui dépassait de la poche, le brassard orange cela ne faisait pas trop " Gilets Jaunes " et me disais que cela commençais fort mal. Devant le palais du Rhin un petit attroupement s'étaient constitué, sur les marches de la places les différents ronds points d'Alsace étaient représentés et je retrouvais aussi l'inévitable militant multi-carte et rédacteur de la Feuille de Chou.
Nous sommes partis vers le parlement européens où d'autres gilets jaunes nous attendaient. Ils venaient de Moselle, de Belfort et bien sûr d'autres secteurs d'Alsace. La direction que nous prenions était la gare, enfin c'était le but de la déambulation dans un premier temps et je ne sais pas vraiment pas pourquoi, d'ailleurs peu de gens savaient pourquoi. Nous passions dans une avenue où nous étions salués par les employées qui nous encourageaient pas les fenêtres de leur lieu de travail, on agitait quelques gilets jaunes aux fenêtres, les drapeaux tricolores et régionaux étaient brandis et la Marseillaise était chantée. Nous arrivions place des Halles et nous avons viré boulevard de Sébastopol pour se diriger vers le centre ville, l'accès à la gare était visiblement bloqué par la garde républicaine. L'accès au centre ville était bloqué par la police et les camions bleus allaient de croisement en croisement pour bloquer l'entrée au centre ville au fur et à mesure des déplacements des gilets jaunes. La manifestation s'était fractionnée à la hauteur de la place des Halles et plusieurs groupe cherchaient à rejoindre la place Kléber qui constituait le nouveau but de ralliement.
Au faubourg de Saverne près de l'Ill les voitures de polices ont fait place au camionnettes bleues et d'autres hommes casqués ont pris place. Une voiture voulait passer pour entrer au centre ville, des gilets jaunes se mirent derrière pour profiter de l'aspiration mais les coups de matraques furent rapides à se déclencher. La dispersion de gaz lacrymogène suivit. Toute la rue fut prise dans un nuage, au début il m'irritait que les yeux et ce n'est qu'après deux minutes où se fut assez dur pour les bronches, nous reculions et je voyais un autre nuage blanc au bout d'une rue adjacente. Le reste d'un débarras de déménagement commençait à brûler et une poubelle de la municipalité avait été rajoutée, une fumée noire s'élevait dans le ciel. Une partie des gilets jaunes remontaient vers le centre ville c'est à dire vers les cars bleus, ce fut encore des lacrymogènes et une situation confuse. Finalement je rangeait mon gilet jaune dans l'intention de rentrer chez moi, je repassais par la place des Halles où un gilet jaune esseulé se faisait violemment interpelé et plus loin je retrouvais les cars bleus qui s'installaient rapidement sur la place de l'Homme de Fer avec leur petite troupe qui se déployait non moins rapidement.
Plusieurs centaines de gilets jaunes étaient déjà présents place Kléber. Ils ont fait le tour du centre ville sans heurts ni violence.
Nous sommes partis vers le parlement européens où d'autres gilets jaunes nous attendaient. Ils venaient de Moselle, de Belfort et bien sûr d'autres secteurs d'Alsace. La direction que nous prenions était la gare, enfin c'était le but de la déambulation dans un premier temps et je ne sais pas vraiment pas pourquoi, d'ailleurs peu de gens savaient pourquoi. Nous passions dans une avenue où nous étions salués par les employées qui nous encourageaient pas les fenêtres de leur lieu de travail, on agitait quelques gilets jaunes aux fenêtres, les drapeaux tricolores et régionaux étaient brandis et la Marseillaise était chantée. Nous arrivions place des Halles et nous avons viré boulevard de Sébastopol pour se diriger vers le centre ville, l'accès à la gare était visiblement bloqué par la garde républicaine. L'accès au centre ville était bloqué par la police et les camions bleus allaient de croisement en croisement pour bloquer l'entrée au centre ville au fur et à mesure des déplacements des gilets jaunes. La manifestation s'était fractionnée à la hauteur de la place des Halles et plusieurs groupe cherchaient à rejoindre la place Kléber qui constituait le nouveau but de ralliement.
Au faubourg de Saverne près de l'Ill les voitures de polices ont fait place au camionnettes bleues et d'autres hommes casqués ont pris place. Une voiture voulait passer pour entrer au centre ville, des gilets jaunes se mirent derrière pour profiter de l'aspiration mais les coups de matraques furent rapides à se déclencher. La dispersion de gaz lacrymogène suivit. Toute la rue fut prise dans un nuage, au début il m'irritait que les yeux et ce n'est qu'après deux minutes où se fut assez dur pour les bronches, nous reculions et je voyais un autre nuage blanc au bout d'une rue adjacente. Le reste d'un débarras de déménagement commençait à brûler et une poubelle de la municipalité avait été rajoutée, une fumée noire s'élevait dans le ciel. Une partie des gilets jaunes remontaient vers le centre ville c'est à dire vers les cars bleus, ce fut encore des lacrymogènes et une situation confuse. Finalement je rangeait mon gilet jaune dans l'intention de rentrer chez moi, je repassais par la place des Halles où un gilet jaune esseulé se faisait violemment interpelé et plus loin je retrouvais les cars bleus qui s'installaient rapidement sur la place de l'Homme de Fer avec leur petite troupe qui se déployait non moins rapidement.
Plusieurs centaines de gilets jaunes étaient déjà présents place Kléber. Ils ont fait le tour du centre ville sans heurts ni violence.
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