Le syndicat qui perd pied
Que de choses étonnantes ces derniers temps, nous voyons un boxeur qui fait reculer une ligne de CRS à mains nues et à qui les Français ont constitué une cagnotte de plus de 100 000 euros en moins de deux jours, nous avons regardé aussi les portes d'un ministère défoncées à l'aide d'un chariot élévateur dans la joie et la bonne humeur et maintenant nous apprenons que celle qui était pressentie comme directrice du grand débat national ne tient plus vraiment à diriger le débat bidon car d'après son propre aveu sa paye est choquante, elle gagnerait autant que le président de la République.
Les Gilets Jaunes sont le produit et en même temps le révélateur de l'inéquation des élites aux aspirations de la majorité de la population.
Les Gilets Jaunes ont renvoyé beaucoup de choses aux poubelles de l'histoire, cela faisait plus de trente que les syndicats suivaient peu ou prou les mouvements sociaux. Là pour le coup j'ai reçu une prime de cent euros et ma compagne une prime quatre cents suite au mouvement des Gilets Jaunes, monsieur Macron conseillait une prime de 1000 euros aux employeurs, mais les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Du coup nous sommes un peu loin des 1000 euros, mais c'est la première fois que je reçois une prime suite à un mouvement social, généralement je perdais les jours de grève. Mais voilà pour une fois j'obtiens quelque chose, c'est pour cela que je vais revêtir mon gilet jaune ce samedi.
Nous en viendront plus spécifiquement à la CGT qui n'a rien gagné sinon l'image de "garde-fou" du prolétariat. Pour faire plus clair la CGT fait plutôt office d'organisme officielle de déploration, pour l'instant elle n'a fait qu'une journée d'action qui n'a que peu mobilisé. Dans un monde où la lutte des classes existe toujours et encore la CGT a loupé le coche qui pouvait la rendre encore un peu crédible, force est de constater qu'elle n'est plus dans le jeu social. En 1968 elle pouvait encore faire en sorte d'arrêter une grève, cinquante ans plus tard elle n'est même plus capable de se raccrocher aux wagons de la contestation. En 1968 Georges Séguy refusait de serrer la main de Cohn-Bendit, plusieurs décennies plus tard le rouquin de mai 1968 et Martinez appellent à voter Macron, Martinez attend le second tour certes mais il souhaite un score le plus haut possible pour Macron, il aurait pu souhaiter un troisième tour social, mais non, il lui fallait la continuité des réformes libérales tout en prétendant lutter contre. En tant qu'adhérant à la CGT je suis abonné à la revue d'information " Ensemble", en dernière page je vois un article où un cégétiste ouvre un débat avec un membre du parti présidentiel, que d'énergie perdue, il est parfaitement inutile de dialoguer avec un membre du parti présidentiel, autant parler à un mur. c'est à ce genre de petit détail que nous rendons compte que la CGT a perdu pied.
Les Gilets Jaunes sont le produit et en même temps le révélateur de l'inéquation des élites aux aspirations de la majorité de la population.
Les Gilets Jaunes ont renvoyé beaucoup de choses aux poubelles de l'histoire, cela faisait plus de trente que les syndicats suivaient peu ou prou les mouvements sociaux. Là pour le coup j'ai reçu une prime de cent euros et ma compagne une prime quatre cents suite au mouvement des Gilets Jaunes, monsieur Macron conseillait une prime de 1000 euros aux employeurs, mais les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Du coup nous sommes un peu loin des 1000 euros, mais c'est la première fois que je reçois une prime suite à un mouvement social, généralement je perdais les jours de grève. Mais voilà pour une fois j'obtiens quelque chose, c'est pour cela que je vais revêtir mon gilet jaune ce samedi.
Nous en viendront plus spécifiquement à la CGT qui n'a rien gagné sinon l'image de "garde-fou" du prolétariat. Pour faire plus clair la CGT fait plutôt office d'organisme officielle de déploration, pour l'instant elle n'a fait qu'une journée d'action qui n'a que peu mobilisé. Dans un monde où la lutte des classes existe toujours et encore la CGT a loupé le coche qui pouvait la rendre encore un peu crédible, force est de constater qu'elle n'est plus dans le jeu social. En 1968 elle pouvait encore faire en sorte d'arrêter une grève, cinquante ans plus tard elle n'est même plus capable de se raccrocher aux wagons de la contestation. En 1968 Georges Séguy refusait de serrer la main de Cohn-Bendit, plusieurs décennies plus tard le rouquin de mai 1968 et Martinez appellent à voter Macron, Martinez attend le second tour certes mais il souhaite un score le plus haut possible pour Macron, il aurait pu souhaiter un troisième tour social, mais non, il lui fallait la continuité des réformes libérales tout en prétendant lutter contre. En tant qu'adhérant à la CGT je suis abonné à la revue d'information " Ensemble", en dernière page je vois un article où un cégétiste ouvre un débat avec un membre du parti présidentiel, que d'énergie perdue, il est parfaitement inutile de dialoguer avec un membre du parti présidentiel, autant parler à un mur. c'est à ce genre de petit détail que nous rendons compte que la CGT a perdu pied.
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