De la taxation du carburant et du retour de la bête immonde
Une fois de plus notre bon vieil anarchiste recyclé en macronniste nous explique la vie, voilà que notre Cohn Bendit nous livre son raisonnement : «Regardez le tabac. Il est admis par tous qu'il faut le taxer, car,
sinon, les cancers seraient plus nombreux et les coûts de santé
augmenteraient pour la collectivité. C'est pourtant injuste, car les
plus affectés par la hausse du prix des cigarettes sont les plus
pauvres. C'est le même principe pour la taxation écologique. Si on veut
s'attaquer à la dégradation climatique, il faut changer nos
comportements de mobilité.»
La comparaison est un peu osée, alors que nous n'avons pas besoin de cigarettes pour nous déplacer et nous rendre au travail, les voitures ont besoin d'essence pour rouler et permettre à l'esclave salarié d'accomplir sa noble tâche. En ce qui concerne mon comportement mobilité je n'ai rien à me reprocher puisque je me déplace majoritairement à bicyclette et que je ne conduis une voiture qu'une fois tous les dix ans. Par contre je me sens solidaire des gens qui manifestent contre la hausse du carburant dans le sens où il n'est pas possible de se faire donner des leçons par un tel individu. L'éducation de l'automobiliste par l'augmentation de la taxe sur le carburant est hautement contestable et difficilement défendable.
Ceci dit il assez drôle d'entendre notre pseudo anarchiste recyclé en bourgeois vert, celui-ci qualifie le mouvement de grogne contre la vie chère de poujadiste. Le même qualificatif est employé par Macron et Bernard Henri Levy. Je ne connais pas la composition sociologique exacte du mouvement des gilets jaunes mais il me semble que c'est un mouvement de consommateurs plutôt que de petits producteurs indépendants, des individus peuvent appartenir aux deux groupes bien entendu. Par poujadisme nos trois sommités veulent nous rappeler que Jean Marie Le Pen fut un proche de Pierre Poujade, bref de fil en aiguille nous sentons que les références aux chambres à gaz ne sont pas loin. Le monde est simple finalement.
La comparaison est un peu osée, alors que nous n'avons pas besoin de cigarettes pour nous déplacer et nous rendre au travail, les voitures ont besoin d'essence pour rouler et permettre à l'esclave salarié d'accomplir sa noble tâche. En ce qui concerne mon comportement mobilité je n'ai rien à me reprocher puisque je me déplace majoritairement à bicyclette et que je ne conduis une voiture qu'une fois tous les dix ans. Par contre je me sens solidaire des gens qui manifestent contre la hausse du carburant dans le sens où il n'est pas possible de se faire donner des leçons par un tel individu. L'éducation de l'automobiliste par l'augmentation de la taxe sur le carburant est hautement contestable et difficilement défendable.
Ceci dit il assez drôle d'entendre notre pseudo anarchiste recyclé en bourgeois vert, celui-ci qualifie le mouvement de grogne contre la vie chère de poujadiste. Le même qualificatif est employé par Macron et Bernard Henri Levy. Je ne connais pas la composition sociologique exacte du mouvement des gilets jaunes mais il me semble que c'est un mouvement de consommateurs plutôt que de petits producteurs indépendants, des individus peuvent appartenir aux deux groupes bien entendu. Par poujadisme nos trois sommités veulent nous rappeler que Jean Marie Le Pen fut un proche de Pierre Poujade, bref de fil en aiguille nous sentons que les références aux chambres à gaz ne sont pas loin. Le monde est simple finalement.
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