Énorme découverte d'un degauche : Israël était le « souteneur » du régime syrien.




Muséum d'histoire naturelle de Toulouse.




















Je reproduis ici un commentaire d'un de mes précédents billets car il en vaut la peine. Ainsi donc, nous voilà en face d'une incroyable découverte. Israël soutenait le régime El Assad, c'est tout juste si toute la Knesset n'avait pas sa carte au parti baas syrien.

« A partir du moment ou la chute d'un dictateur est proche, tous les anciens souteneurs [ Israël en l'occurence, NDLR] se réveillent pour changer leur fusil d'épaule. Ce n'est en rien une surprise, c'est juste une des lois qui régissent le petit monde de la politique étrangère. Ce n'est pas non plus une surprise de vous voir nous annoncer que vous aviez une fois de plus raison sur toute la ligne. Alors même qu'à l'évidence, à l'époque, tout vous donnait tort. Mais là encore c'est à l'histoire, ou plutôt aux historiens, de juger ce qu'il en était réellement. Et ça ne devrait pas trop traîner : http://www.courrierinternational.com/article/2012/08/23/les-dix-secrets-que-les-israeliens-voudraient-decouvrir Ne vous en déplaise ... http://www.lorientlitteraire.com/article_details.php?cid=8&nid=3970 »

N'ayant rien à dire sur les liens, puisqu'ils sortent un peu du cadre du billet. Le billet étant les buts d’Israël par rapport au régime syrien, ses buts sont clairs. Donc d'après notre génie pseudo-libertaire, Israël aurait été le souteneur de la famille El-Assad. C'est un peu tiré par les cheveux comme thèse. Certes El-Assad n'aimait pas l'OLP, mais à voir une alliance objective entre le régime El-Assad et Israël, il existe un petit pas que je me garderai bien de franchir. Car la récupération du Golan a toujours fait partie des visées du régime syrien et le soutien au Hezbollah ne fait pas du régime baas un sioniste forcené. Il est malheureusement facile de prouver que les relations entre Israël et la Syrie n'étaient pas au beau fixe avant le printemps arabe, sans en revenir en 1967, il suffit de revenir à peine une décennie en arrière pour constater la teneur du soutien d’Israël au régime El Assad :


« En revanche, l’échec des négociations de paix entre la Syrie et Israël sur le Golan change la donne pour le Hezbollah, qui devient un atout pour la Syrie à l’encontre d’Israël, par la lutte que le mouvement mène contre Israël. Ces relations sont également renforcées en 2000, à la suite du retrait de l’armée israélienne de la zone de sécurité du Sud Liban, le Hezbollah étant considéré comme l’acteur majeur de ce départ par ses actes de résistance. Les relations se compliquent à nouveau à la suite de la résolution 1559 de l’ONU votée le 2 septembre 2004 demandant, entre autre, le désarmement du Hezbollah. Cela ne l’empêche pas de montrer son soutien à la Syrie, lors du départ des troupes syriennes du Liban, au cours d’une manifestation qu’il organise le 8 mars 2005. » [ Source ]



Et c'est bien sûr par pur volonté de soutien au régime syrien qu’Israël a reçu sur son sol du matériel militaire syrien via le Hezbollah durant la deuxième guerre du Liban, il est arrivé de manière un peu explosive, mais il est arrivé. C'est un peu pour cela qu'un membre du gouvernement israélien a exprimé son vif soutien à Bachar Al Assad :

« Dans son style à l'emporte-pièce, le ministre des affaires étrangères israélien, Avigdor Lieberman, a fini par menacer Bachar Al Assad, en février 2010 : non seulement "il perdra toute nouvelle guerre, mais il perdra du même coup le pouvoir, lui et sa famille".» [ Source ]


On peut aussi penser que la crainte et le meilleur soutien à un régime, mais de là à tresser des lauriers à Bachar Al Assad, il y a un monde  :

« Le transfert possible de RPG-30 au Hezbollah s’ajoute aux préoccupations croissantes des transferts d’armes russes depuis la Russie, via la Syrie à l’organisation terroriste. Israël estime le président syrien Bachar al-Assad – qui se bat contre un soulèvement – peut ordonner le transfert des systèmes d’armes sensibles au Hezbollah si son gouvernement était renversé.
Les directeur du renseignement militaire, le major-général Aviv Kochavi, a dit en Juillet 2011 qu’Israël a suivi le déroulement des événements en Syrie avec préoccupation, en particulier sur la possibilité que des armes stratégiques puissent se frayer un chemin vers le Hezbollah. » [ Source ]



Toujours utile, que le Hezbollah fait toujours parler de lui. Et ces derniers jours,il a réussi à lancer un drone qui a pénétré assez profondément dans l'espace aérien israélien. Voilà pour ce qui en est du soutien d'Israël au régime Syrien. Il n' y avait pas vraiment besoin d'un doctorat en histoire pour  que madame Michu puisse se faire une idée sur les relations israélo-syriennes. Pour mon commentateur, ce qui s'est passé réellement sera su plus tard, mais pas maintenant. On comprend le profond désarroi dans lequel la réalité le plonge actuellement. Aussi dans sa course folle à l'énormité des thèses avancées, il semble préfèrer sans doute le désastre à la défaite.







Commentaires

Anonyme a dit…
Ah ces degauches, jamais avares de contradictions ... Un jour vous verrez qu'ils nous expliqueront qu'Israël, la Turquie et tous les autres ont tout fait pour y aller et que Assad n'a jamais rien négocié avec personne, ni jamais été reçu en grande pompe nulle part.

http://www.slate.fr/story/63047/syrie-turquie-iran-israel-interet-embrasement-regional

Michel Lonco
Le platane a dit…
Dans votre article, on est loin du soutien d'Israël au régime Syrien. L'auteur a noté que l'espace aérien syrien a été survolé par les avions militaires israéliens, et que son sol a été légèrement bombardé . Pour un soutien, c'est un soutien. Et si la Syrie n'a pas riposté, c'est qu'elle n'en avait pas les moyens. Une autre hypothèse serait que Bachar El-Assad tenait vraiment trop au soutien d'Israël pour vouloir se mettre l'Etat hébreux à dos, je plaisante évidemment en ce qui concerne cette dernière remarque. Mais à vous lire, j'ai l'impression que vous penchez vers cette seconde thèse. Pour vous, le seul fait que Damas n'ait pas riposté aux provocations israéliennes constitue une sorte de preuve d'une complicité entre Tel Aviv et Damas. Tout cela m'a l'air bien fumeux.

Quant à l'historique des relations turco-syriennes, je n'ai pas étudié la question. En tout cas, il n'est plus nécessaire de m'envoyer des liens sur la question. Faîtes comme d'habitude, écrivez un article "en débat" sur Alsace Libertaire. Et comme grâce à vous j'y suis fiché comme méchant nazi, je n'ai pas le droit d'y poster des remarques, vos élucubrations pourront y être publiées sans que des vilains en viennent à vous contredire sur le site.

Il serait intéressant d'analyser tout ce que le débat franco-français autours de la Syrie met réellement en jeu. C'est là que l'on risque d'avoir des surprises.
Anonyme a dit…
Je serais vous je ne m'abaisserais pas à bavarder avec la degaucherie libérale libertaire. Il sont capables de tout ces fascistes qui n'osent pas s'assumer, même de se faire passer pour des gens de droite.

http://www.ladroitestrasbourgeoise.com/archive/2011/10/12/lisez-vouslesesclavessalariealsaciensetleurdestin/
Le platane a dit…
D'un, vous n'êtes pas ma place et je fais comme j'en ai envie. Pour être plus précis, j'assume parfaitement d'avoir des côtés plus que réactionnaires que je vois des comportements tel que le vôtre. Vous essayez de jouer au plus malin au détriment de l'évidence. Car, pour faire court, il s'avère que le soutien Israélien à la Syrie est d'une nature assez fantomatique. Il se bornerait à des contacts en vue d'un accord de paix pour des territoires occupés. C'est déjà une avancée dans la normalisation des rapports entre deux nations, mais c'est nettement insuffisant pour identifier ce genre de démarche à un soutien. De plus, les projets d'accord de paix sont restés sagement rangés quelque part dans un tiroir oublié. Voilà pour clore momentanément le sujet.

Maintenant, si les goûts de la Droite Strasbourgeoise vous déplaisent c'est votre droit. Je ne sais pas exactement ce les Hussards de la droite alsacienne apprécient sur mon blog. Mon côté « réactionnaire »… mais ce côté réactionnaire s'attaque plus sûrement à la droite classique, à la doxa libérale qui est le coeur du projet UMP. Prenez un personnage comme Copé, il est difficile de faire plus vulgaire. Alors, je peux partager le goût de la lecture d'une revue comme Eléments, mais difficilement une adhésion, ne fusse que lointaine avec un groupement tel que l'UMP. Je considère ce mouvement encore plus nocif que le parti socialiste. Après je me considère libre de toute contrainte dans les sujets que j'aborde.

Maintenant ce qui peut être intéressant c'est l'analyse des nouveaux clivages qui s'instaurent et à l'intérieur desquels les individus se retrouvent piégés. Si ils ne suivent gentiment le petit fanion en beuglant les slogans imposés, aussitôt surgit du tréfonds des âges une bête qui n'ose dire son nom. Et le ressort de ce Jack in the box va finir par être usé à la fin, et quand cela arrivera, cela ne sera pas forcément une bonne nouvelle.

Si vous suivez ce qui se passe en Grèce, vous avez une petite idée de ce que je veux dire. Malheureusement, le nombre d'européens qui tiennent mordicus à l'idée de l'UE se réduit de jour en jour. Si l'UE est identifiée à la privatisation des services publics et à l'austérité budgétaire, on attaque ici l'image d'une certaine d'internationalisme qui passait bien auprès de la majorité de la population. Mais maintenant, tout le monde sait qu'il ne faut plus compter sur les institutions européennes pour nous sortir de l'auberge, encore moins sur les politiciens nationaux qui se font les chantres de l'UE. A un moment il faut s'engager et cessé de jouer à la petite ingénue.

Je termine, qu'est ce que vous vouliez insinuer par le lien avec la Doite Strasbourgeoise, crachez votre Valda que l'on rigole. Pensez-vous que votre petit jeu puéril soit d'une quelconque importance par rapport au chaos qui vient? Que proposez-vous, monsieur?
Un nom a dit…
Un essai
Le platane a dit…
Information : pour plus de clarté, il faudrait choisir un nom grâce au bouton radio Nom/URL.Si toutefois, vous choisissez "anonyme", c'est votre choix...

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