Sortons les du terrain.



Pont des Romains . [ Strasbourg ]

Il faut remercier l'équipe de France de football. Je n'ai vu aucune de leur prestation à la coupe du monde, comme je n'ai suivi aucune rencontre de cet événement sportif. Le spectacle était dans les coulisses.

Le ministre en charge des sports n'a pas réussi à galvaniser notre équipe nationale. Il aurait mieux valu qu'une épidémie fictive de grippe se déclarasse en Afrique australe.

Mais ce ne fût pas le cas. Ainsi on a eut tout le loisir de se pencher sur ses déclarations lors de la qualification de la France grâce à la main de Thierry Henry face à l'Irlande. Elle n'a rien trouver à redire moralement à cette qualification alors qu'un minimum d'éthique commandait de rejouer le match.

l'improbable philosophe Finkielkraut nous rappelle que Camus avait trouvé le peu de morale qu'il savait dans la pratique du football et du théâtre. Ce qui n'a pas empêcher notre penseur de seconde division d'appeller à voter pour un président pas spécialement connu pour être un parangon de morale. Monsieur Sarkazy ne mentait pas. La catastrophe était prévisible, il fallait vraiment être dénué de jugement pour ne pas s'en apercevoir durant la campagne présidentielle.

Aussi il est permis de rire jaune quand notre chef d'état qualifie la conduite de l'équipe de France d'« innacceptaple». Je suppose qu'il faisait allusion à l'insulte que fît Anelka à son entraîneur. Mais n'est-ce pas là l'hopitâl qui se moque de la charité? Faut-il se remémorer le « casse toi pauv'con » présidentiel?

Il faut remercier l'équipe de France pour avoir rendu visible une fois de plus toute la vulgarité du personnage. Cette vulgarité touche aussi l'entourage présidentiel. J'ai lu dans le monde que certains députés avaient évoqué au sujet des joueurs de notre équipe nationales des qualificatifs tels que « merdeux » et « racailles ». Ne sont-ce pas là des arroseurs arrosés? Certes Ribery s'exprime dans une langue approxinative qui rend peu dicernable ses qualités humaines, mais ce n'est pas lui qui l'origine de l'ignominie que constitue la réforme des retraite. Ce pas lui qui justifie l'injustifiable, c'est à dire faire payer la crise financière par les pauvres. Mais se sont les spécialistes de la prébande et des passe-droits qui nous écrasent sous couvert de rééquilibrage de la dette publique. Une dette publique qui s'est accentuée grãce à la politique des banques, pour mémoire.

Oui, il faut remercier l'équipe de France pour avoir rendu visible l'essence de la politique en France en cette année 2010. Oui, il faut sortir l'entraîneur Sarkozy, et le plus vite possible. Attendre les éléctions constiturait une faute grave de la part des Français, il faut en finir avec le mépris de soi.

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