Pas une voix pour les suppôts du sarkozysme!
Place de Zurich . [ Strasbourg ]
La France entière à les yeux rivés sur les résultats du scrutin alsacien de dimanche prochain. La défaite de la majorité présidentielle en Alsace sera l'événement majeur de la soirée électorale. Bien sûr, rien n'est fait. Mais à titre personnel, je me ferais un plaisir pour voter contre notre petit président. Dans la situation présente, n'importe qui fera l'affaire à la tête de notre région. La majorité actuelle ne peut même pas présenter un bilan correct. Certes, ils ne sont pas méchants, mais leur handicap, c'est de soutenir notre président.
C'est dur de pousser le bon peuple à voter pour notre président. Puisque que c'est de cela qu'il s'agit. J'en veux pour preuve un message émanant de La Droite Strasbourgeoise. Ces derniers nous montre un individu probablement issu de l'immigration africaine probablement affecté de troubles neurologiques, voilà ce qui attendrait l'alsacien si jamais la région changeait de majorité. Pour échapper à l'immigré armé d'un couteau et frappé de la maladie de Gilles de la Tourette il faut faire barrage à la gauche. J'ai rarement vu propagande plus crétine.
En votant Sarkozy, pardon, en votant pour la marionnette de Sarkozy en Alsace durant le second tour des élections régionales on se préserverait de l'invasion des hordes subsahariennes aux chants à la rime poussive. Rien n'est moins sûr. Avec Sarkozy, nous avons quand même droit à Doc Gynéco, poète artiste intermittent et amuseur à l'UMP.
Mais si il s'agit de de sortir le spectre de l'avilissement et de la vulgarité pour faire peur à nos concitoyens, je pense que notre président est très mal placé pour lutter contre ces deux maux. Il suffit de se remémorer ses frasques sur la dalle d'Argentueil, sa finesse au salon de l'agriculture, son délicieux discours aux marins pêcheurs, travailler plus pour gagner plus, son augmentation de salaire pour le résultat que l'on sait, la liste est longue comme un jour sans pain.
L'électeur alsacien a la chance de désespérer un peu plus les valets du sarkozysme en enlevant leur dernier bastion, leur chasse gardée. Désespérer Sarkozy est peine perdu, il a atteint son objectif.
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