Le président fait de la cosmétique
J'ai regarder l'intervention de monsieur Macron par intermittence, l'impression générale était que nous avions à faire à quelqu'un qui commençait à découvrir la France. En même temps un sentiment de lassitude se faisait jour car ce monsieur avait des solutions et il écartait d'autres options complètement farfelues, des options sorties de la tête de ses conseillers sans doute. Tout cela devait résulter du grand débat, un grand débat déjà fustiger par celle qui devait le piloter au commencement mais qui s'en est retirée sans doute pour préserver son avenir politique. On voit bien que notre président est dépassé par les événements car contrairement à ce qu'il pense il représente la France du passé, c'est à dire la France du dédain, la France des jeunes chez qui les dents rayent le parquet, la France du mensonge permanent. Il pensait après l'épisode Nuit Debout avoir éradiquer toute forme de contestation dans ce pays et ainsi avoir les mains libres pour produire toutes les réformes liées aux nouvelles demandes de la bourgeoisie, c'est à dire avant tout attacher et contrôler plus encore la masse de travailleurs à travers les flux d'argent et d'informations et ainsi créer l'empire millénaire de la fluidité du capital sans oppositions ni contraintes. Mais hélas ce rêve de technocrate arriviste s'est heurté à une partie de la population que l'on attendait plus ou plutôt celle que l'on attendait le moins, celle que l'on pensait acquise à la cause des nobles vertus de l'esclavage salarié. Ce samedi j'ai un déménagement, et je pense en avoir fini assez rapidement pour participer à la fin de la manifestation à Strasbourg.
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