La démocratie est morte, elle reste à réinventer

 

 Faut-il sauver l'Europe, faut-il sauver la démocratie, voilà de bien grandes questions auxquelles on ne manquera pas de solliciter l'électeur potentiel de base. Pour la ce qui est de l'Union Européenne, c'est une institution qui existe, on peut se prononcer pour ou contre sa survie, Mais pour la démocratie, il ne s'agit pas de la sauver car elle est morte, comme on peut le voir avec l'exemple grec.

 

 

"Impuissance grecque

Mais toute cette stratégie s'est révélée perdante. Avec le troisième mémorandum, la Grèce a définitivement perdu la maîtrise de son destin. A plusieurs titres. D'abord, parce que, comme les précédents, ce mémorandum était irréaliste dans ses exigences. Cet irréalisme a une fonction : celle de maintenir une pression permanente sur le gouvernement grec et, finalement, le réduire à l'impuissance. Aussi, face à Athènes, les créanciers peuvent toujours présenter une ligne non remplie de « réformes » qu'il faut réaliser avant de toucher les fonds promis. Ceci contraint Athènes à devoir accepter une tutelle permanente qui ne lui laisse aucune marge de manœuvre réelle. Les longues discussions pour la conclusion de la deuxième revue qui ont lieu actuellement succèdent aux mêmes scènes toujours renouvelées depuis 2010. En ceci, Alexis Tsipras n'a rien pu réellement changer. Bien au contraire, il lui a fallu accepter de nouvelles concessions comme les expulsions des résidences principales et même un vrai « troisième mémorandum et demi » au printemps 2016 prévoyant notamment des baisses « automatiques » de dépenses en cas de déviation de l'objectif d'excédent primaire." ( source )

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