La bonne blague de l'Europe sociale.
Chutes du Rhin.
Et dire qu'il existe des rigolos pour nous vendre une Europe sociale tout en restant dans l’UE. Les écologistes et les socialistes de perchoir sont les meilleurs dans ce type d'exercice.
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Le salaire minimum va de 159 euros à 1.874 euros dans l'UE
Il existe de fortes disparités au sein de l'Union européenne. C'est en effet au Luxembourg que l'on trouve le salaire minimum le plus élevé, à 1.874 euros bruts par mois, selon les données du mois de juillet publiées par Eurostat. En revanche, le salaire minimum le plus faible se trouve en Bulgarie où il est de 159 euros. Un salaire inférieur au minimum que l'on peut trouver dans les grandes villes chinoises. Ainsi, le seuil légal se situe autour de 172 euros à Beijing, et autour de 196 euros à Schenzen.
A y regarder de près, toujours selon les statistiques publiées par Eurostat, le salaire minimum est supérieur à celui des Etats-Unis (961 euros) dans six pays de l'Union européenne: l'équivalent du smic français (1.430 euros) est de 1.462 euros en Irlande, 1.478 euros aux Pays-Bas, 1.502 euros en Belgique et de 1.190 euros au Royaume-Uni. 7 pays européens n'ont pas de salaire minimum national
C'est au Portugal que l'on trouve l'équivalent du smic médian, fixé à 565 euros mensuels. En Europe, le salaire minimum est supérieur dans 10 pays, mais il est aussi inférieur dans 10 autres où il est même inférieur ou égal à 400 euros, comme en Croatie.
Du reste, sept pays européens ne contraignent pas légalement leurs entreprises à pratiquer un salaire minimum. L'Allemagne en fait partie, et c'est donc un sujet chaud à la veille des élections fédérales du 22 septembre prochain. Le SPD et les Verts font campagne pour introduire un salaire minimum légal de 8,5 euros l'heure dès le 1er février 2014. La vieille question d'un smic européen a par ailleurs ressurgi lors de la récente visite à Paris de la chancelière allemande Angela Merkel, à l'initiative du président français François Hollande. Le projet est donc sur la table, mais il ne fait pas (encore) l'unanimité. [ Source ]
Commentaires
« C’est, en effet, à la CGT que le référendum a provoqué le plus d’agitation. Le 3 février dernier, le comité confédéral national (CCN) a déjugé Bernard Thibault en appelant à voter non au traité constitutionnel, alors que le secrétaire général ne souhaitait pas fournir aux adhérents d’indication de vote.
Cette absence d’indication de vote était, en fait, le signe d’une évolution significative - et remarquée - de la CGT vers l’Europe. Ayant quitté la Fédération syndicale mondiale (communiste) en 1995, la CGT avait fait son entrée à la Confédération européenne des syndicats en 1999. Elle y cotoie les syndicats anglais, allemands, espagnols, etc, tous favorables au traité constitutionnel. Au congrès de la CES, en 2003, la CGT obtenait même de siéger dans l’organe de direction de la CES. » [ 1 ]
Nous voyons que la CES était favorable au traité constitutionnel européen, quelques années après nous pouvons juger des capacités de la CES à "lutter " dans l'intérêt des travailleurs.
«Aux Echos, celui qui est présenté comme un « économiste » qui a fait carrière dans le syndicalisme déclare notamment : « la bonne gestion de la crise est celle d’Obama » ou encore « J’apprécie beaucoup aussi les dispositifs pour préserver les emplois adoptés ces dernières années en Allemagne, y compris par les derniers gouvernements Merkel ».
Dans l’Huma, il ne délivre pas de médaille qu’à l’Allemagne : « Selon nous, pendant les deux premières années de la crise, les gouvernements ont plutôt bien agi ».
Tout est dit ! Quand les salariés français ont lutté contre la politique de Sarkozy-Fillon entre 2007 et 2009, quand les salariés allemands combattent la politique de Merkel, ils ne sont pas dans la ligne politique de la CES et des organisateurs de l’Euro-manif.
Sur la base de ces analyses, la CES, avec des moyens immenses que lui donne notamment l’UE, poursuit son travail inlassable de réhabilitation de l’UE du capital et de ses institutions.» [ 2 ]
Je crois que beaucoup de choses sont dites, il faudrait maintenant s'atteler à la fameuse question de l'activité. Bien sûr que l'homme doit fournir une activité, mais tout le problème est la forme générale des rapports sociaux dans laquelle s'inscrit cette fameuse activité. Ces rapports déterminent pour une grande part l'activité même. Votre position semble être la suivante : peut importe la forme de la société car de toute façon l'homme doit fournir une activité, et dans le cas précis, pour vous, il s'agit d'une activité salariée.
[ 1 ] http://istravail.com/article231.html
[ 2 ] http://www.ideologie-europeenne.fr/Le-secretaire-general-de-la-CES.html
Quelle sagacité ! Une vraie madame Irma.
Puisque vous semblez penser que la forme de communauté est indifférente quant à ses répercussions sur la nature de l'activité, j'aimerais que vous me citiez des exemples. Si il est vrai que le travail dans son expression scientifique prend un caractère universel (Watt), cela n'implique pas des modes de relations uniformisées entre les hommes. Ainsi pour vous : "Tu restes dans l'UE ou pas tu trimes quand même comme un con". Certes, le travail considéré comme forme d'activité aliénée ne changera pas dans son essence, mais il subsistera quelques différences notables. Ainsi le capitalisme d’Etat de la RDA n'était pas semblable pas celui de la RFA. Ce que je veux vous faire comprendre c'est que le fait que " tu trimes quand même comme un con " ne constitue pas une raison de rester insensible à la forme de communauté politique en place.