La teneur du fantasme



 Vendenheim .















Une sommité intellectuelle du cercle des néo-penseurs sous neuroleptique me lit, quelle joie et surtout quel honneur. Il doit être de la même famille que celui qui se voulait un spécialiste de Marx. Aujourd'hui, il rajoute des pièces à conviction dans le fichier qu'il tient sur mon compte, c'est son dada. Il collectionne ce qu'il appelle des individu de type « rouge-brun », classification transitoire qui mène directement dans la catégorie « nazi ». A cet effet, il s'essaye à fabriquer des preuves pour sa tranquillité d'esprit, et en même temps, il consent à nous livrer ses vérités, qu'on en juge :

« Entre temps l’imbécile heureux (on l’espère pour lui) en a profité pour nous livrer ses impressions sur la Syrie. Et forcément le fantasme de l’intervention étrangère est en très bonne place. Une tarte à la crème et une éventualité à laquelle personne ne croit plus depuis longtemps, si ce n’est quelques vieux messieurs comme BHL et Collon ; qui eux par contre en salivent des tonnes et des tonnes … » [ Source ]


 J'avoue que je ne suis pas comme Socrate, ce dernier avouait qu'il savait qu'il ne savait rien. J'avoue seulement que je n'étale qu'une opinion, et que je ne suis pas sur place et ni dans le secret des cellules de crise de Moscou ou de l'Otan, D'après le monsieur d'Alsace Libertaire, l'intervention étrangère en Syrie serait un fantasme. Si j'en crois le Nouvel Observateur  , « Un nombre croissant "d'éléments étrangers" dont des jihadistes se trouvent actuellement en Syrie, a déclaré lundi à Genève la commission internationale indépendante d'enquête sur la Syrie, dans son rapport au Conseil des droits de l'Homme des Nations unies. » [ Source ]

Soulignons que je prends le Nouvel Observateur comme source car il vient de sortir tout un dossier sur les « néo-fachos ». On ne peut soupçonner immédiatement le Nouvel observateur de collusion avec le nazisme et les officines de déconstruction de chambre à gaz. Mais pour revenir à la Syrie, le moins qu'on puisse dire, c'est que cela constitue en soi une intervention étrangère, à moins  que cela soit un fantasme de l'ONU. Quant à la Turquie son rôle est loin d'être neutre dans le conflit syrien, c'est l'opposition turque qui le dit :

« Le chef du principal parti d’opposition turc, le parti républicain du peuple (CHP), Kemal Kiliçdaroglu, a accusé le gouvernement turc de créer des camps illégaux abritant des réfugiés syriens, et utilisés pour former des combattants de l’armée syrienne libre (ASL).
« Ces camps sont utilisés pour entraîner des combattants de l’ASL à utiliser des armes en prélude à les renvoyer en Syrie pour combattre le régime », a affirmé le chef du CHP.
M. Kiliçdaroglu s’est interrogé sur les raisons de la présence des troupes étrangères armées sur les territoires turcs.
« La présence des forces étrangères en Turquie nécessite l’approbation du Parlement turc. Cependant, le gouvernement turc n’a pas obtenu une permission », a-t-il souligné.» [ Source ]


Mais peut-appeler cela une intervention étrangère? Je laisse les spécialistes de la sophistique déployer tout leur arsenal argumentaire pour nous prouver le contraire. Malgré des efforts qui vise à relativiser la présence de ces combattants étrangers en Syrie, on n'a pas n'a pu transformer les combattants étrangers en fantasme :

« Mais d'autres fois, les rebelles sont contraints de "cohabiter" avec les djihadistes présents, notamment dans la province d'Idleb dont le régime le régime syrien a perdu le contrôle. S'installe alors une subtile lutte de pouvoir. Ainsi, raconte le New York Times, à Saraqib, au sud d'Alep, des groupes djihadistes ont demandé que soit brandie la bannière du prophète pendant la manifestation hebdomadaire du vendredi, après la prière. Un vote a été organisé par l'ASL. Résultat, les habitants ont refusé. Ne l'entendant pas de cette oreille, les djihadistes ont malgré tout sorti l'oriflamme du prophète au cours de la manifestation suivante. De crainte d'une escalade, l'ASL a négocié un compromis: les djihadistes ont pu arborer la bannière seulement pour une durée de 20 minutes. » [ Source ]


Autre fantasme d'intervention étrangère en Syrie, celui de la participation iranienne aux combats :

« La Force Qods est l’unité des Gardiens de la révolution chargée de toutes les opérations extérieures, officielles ou clandestines, du corps d’élite de la République islamique.
Forte de plusieurs milliers de membres, elle serait particulièrement active dans les pays du Moyen-Orient, selon les analystes occidentaux.
Plusieurs pays occidentaux et arabes accusent Téhéran de fournir, depuis le début du conflit en Syrie il y a 18 mois, une aide militaire au régime Assad, principal allié de l’Iran dans la région.
Les dirigeants iraniens ont toujours démenti toute présence militaire en Syrie, affirmant n’apporter qu’une aide morale et humanitaire à ce régime.
L’opposition armée syrienne a affirmé maintes fois avoir capturé des Gardiens de la révolution, et dernièrement parmi un groupe de 48 Iraniens enlevés début août. Téhéran a d’abord dit qu’il s’agissait de pèlerins, avant d’admettre que certains étaient des militaires à la retraite. » [ Source ] note : attention si vous avez peur d'attraper la brunitte rougoyante n'activez pas le lien.


Voici encore un autre fantasme d'intervention étrangère en Syrie, c'est le fantasme aérien de courte durée :
« Pourtant, cette version est rapidement remise en cause par des experts russes cités par l'agence d'État Ria Novosti. D'après eux, le F-4 Phantom turc effectuait en réalité un vol de reconnaissance pour tester la défense antiaérienne syrienne pour le compte de l'Otan. "L'avion a été abattu dans l'espace aérien syrien. La DCA de ce pays est très efficace", estime le directeur du Centre d'analyse du commerce mondial d'armes Igor Korotchenko. Cette explication est confirmée au Point.fr par François Géré, directeur de l'Institut français d'analyse stratégique (Ifas).
"L'avion volait évidemment à l'extrême limite de l'espace aérien syrien pour une mission de reconnaissance du système antiaérien syrien", indique-t-il. "Il se trouvait très probablement, au moment où il a été détecté, légèrement à l'intérieur de l'espace syrien". Ainsi, ajoute le chercheur, même si l'appareil a ensuite regagné l'espace international, il n'a pu échapper à la batterie. Des sources du renseignement américain, citées par le Wall street journal, vont encore plus loin. D'après elles, l'avion turc a été touché par la batterie antiaérienne alors qu'il se trouvait toujours dans l'espace syrien. » [ Source ]


Et le fantasme de l'intervention étrangère continue à travers la presse déchaînée, seul le grand esprit d'Alsace Libertaire arrive à discerner la vérité, tout n'est que fantasme :

« Inquiets de la détention d'armes chimiques par le régime syrien et de leur possible utilisation, les États-Unis ont déclaré équiper les rebelles en moyens de communication et leur fournir des informations issues des services de renseignement. »  [ Source ]


Bien sûr on peut ergoter plusieurs siècles sur le sens « d'intervention étrangère » comme ici par exemple,  le lecteur remarquera qu'aucune personnes étrangères à la Syrie n'intervient, si ce n'est que de manière fantasmatique :
« Les roquettes ont été convoyées à Duma et Harasta, dans la banlieue de Damas, al-Zabadany sur la route du Liban, Deraa au sud, et dans la région d'Idlib, frontalière de la Turquie. Nasser n'en parle pas, mais, en coulisses, les agents de la CIA veillent à ce que ces nouvelles armes qui parviennent en plus grand nombre aux activistes ne tombent entre les mains de djihadistes, infiltrés en Syrie. Le New York Times va même jusqu'à affirmer que les localisations des dépôts et leurs destinataires sont déterminés en coordination avec les espions américains. Pour les Occidentaux, qui ont beaucoup hésité avant d'accepter l'armement des insurgés, l'organisation de ces filières est une priorité: «Nous discutons même avec les Turcs de cibles à frapper, poursuit Nasser. Et nous comptons maintenant hors de Syrie des représentants des conseils militaires qui ont chacun un relais dans une ville de l'intérieur.» [ Source ]






La sommité intellectuelle  d’Alsace Libertaire aurait dû parler d'une intervention massive et directe des forces de l’OTAN comme en Lybie, auquel cas son billet aurait fait sens. Mais non, c'est trop en demander, il se sent un besoin irrépressible d'écrire à tort et à travers. Quand ce dernier parle de fantasme, j'ai vaguement l'impression qu'il parle de ses espoirs ou de sa déception : l'intervention des bombardiers de l'Otan. Hors de ce type d'action, il ne peut exister pour lui une intervention digne de ce nom, c'est la Libye ou rien.  Il est vrai que le spectre d'une intervention directe de l'Otan sans mandat de l'ONU s'éloigne quelque peu, tant serait grand le prix à payer pour les puissances qui ont intérêt à la chute du régime syrien. . Ce qui ne veut pas dire que l'intervention étrangère est inexistante.  Alors fantasmagorie pour une autre fois.

Commentaires

Anonyme a dit…
Si l'on vous comprend bien quand vous parliez d'une EVENTUELLE INTERVENTION vous parliez en fait d'une intervention déjà en cours. Voilà au moins qui est clair. Après tout en la matière tout est possible. Comme disait l'autre la guerre, c'est la paix ; la liberté, c'est l'esclavage ; l'ignorance, c'est la force.
Le platane a dit…
Vous avez totalement raison, on nous répète tellement qu'il faut que l'on intervienne en Syrie, qu'on en oublie que c'est déjà le cas. Ainsi on se laisse avoir par les gros titres des journaux du style de celui-ci : Le Qatar demande une intervention militaire de pays arabes en Syrie (2). Je reconnais avoir donné dans le style journalistique de propagande par défaut (1). Il en résulte une ambiguïté dont je suis coupable, j'en assume la responsabilité. Officiellement, il semblerait que personne n'intervienne en Syrie. En même temps, il semblerait que tout le monde soit à la manœuvre d'une manière ou d'une autre. Ce qu'attendent ceux qui prônent une intervention officielle, c'est au minimum le droit de bombarder l'armée syrienne avec des moyens dont les états se réservent l'usage et aussi avec un maximum de sécurité. La formule choisie pourrait être de bombarder à haute altitude sans qu'il vous en coûte, et accessoirement de dépêcher quelques troupes pour légitimer un nouveau pouvoir. La guerre de l'ombre sera remplacée par une guerre ouverte avec tampon officiel et couverture humanitaire et « démocratique ». Malgré les efforts incessants de certains pays, nous n'en sommes pas encore là. Et d'un autre côté, dire que l'intervention étrangère est inexistante en Syrie n'est pas tenable.


(1) http://lesarbresdestrasbourg.blogspot.fr/2012/09/intervention-piege-con.html

(2) http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/09/26/le-qatar-demande-une-intervention-militaire-de-pays-arabes-en-syrie_1765652_3218.html
Anonyme a dit…
Vous finissez par en convenir, se poser la question de l'éventualité d'une intervention étrangère était nul et non avenu. Tenter de rattraper le coup, par tel ou tel artifice langagier, c'était forcément vous enfoncer encore plus. Franchement, je serais vous, je passerais immédiatement à autre-chose.

Je ne sais pas moi, je vous proposerais bien le rapport entre l'Armée de réserve et l'immigration dans les écrits de Marx. Mais je ne suis pas certain que vous soyez d'humeur à plaisanter.
Le platane a dit…
Vous pensez ce que vous voulez, pour moi il y a bien intervention étrangère en Syrie . Que vous preniez un journal "pro Bachar" ou "anti Bachar" pour faire court, comment nommer la somme de faits dont ces journaux nous abreuvent ? Il suffit de se baisser pour ramasser l'information. Maintenant , je vous ai plus ou moins expliqué la différence entre une intervention officielle et non officielle. J'ai sans doute trop lu Graham Greene ou John le Carré… The Quiet American…

"Vous finissez par en convenir, se poser la question de l'éventualité d'une intervention étrangère était nul et non avenu", que vous dîtes. Vous êtes un comique. Ce n'est pas moi qui me pose la question d'une intervention militaire avec tampon officiel, c'est le Qatar et d'autres. Fabius et son homologue anglais ont jugé «choquant» que les 15 pays du conseil de sécurité aient été «incapables jusqu’ici d’agir» (1). La question est posée, mais la réponse concrète en forme de bombardiers humanitaires tarde à venir. Je ne sais pas si elle viendra, Vous semblez en savoir plus que moi. Mon avis sur la question est que l'intervention des bombardiers humanitaires arabes ou de l'Otan ne sera pas une chance pour les Syriens. Mais si la question d'une intervention militaire semble être toujours d'actualité pour le Qatar et Fabius, Est-ce pour amuser la galerie? C'est une autre question. D'après Poutine l'Occident intervient modérément en Syrie : « "Nos partenaires [occidentaux] n'arrivent pas à s'arrêter. Après avoir semé le chaos dans de nombreuses régions, ils poursuivent la même politique dans d'autres pays, notamment en Syrie" (2).

Par moments, j'ai l'impression que nous ne parlons pas le même langage.






(1) http://www.lematin.ma/journal/Syrie_Les-difficultes-d-une-intervention--militaire-arabe-/172047.html

(2) http://fr.rian.ru/world/20120927/196163804.html
Anonyme a dit…
Que vous le vouliez ou non, quelques groupes salafistes n'ont jamais fait une armée (ni donc une intervention militaire). Pas plus d'ailleurs que deux ou trois agents secrets occidentaux ou qu'une escouade d'instructeurs iraniens. Et puis franchement, quelle idée aussi que de s'appuyer sur les rodomontades d'un Fabius ... Au lieu de vous encombrer le crâne inutilement, relisez plutôt le tout début de ce qui suit :

www.lemonde.fr/idees/article/2012/08/22/syrie-des-mots-pour-preparer-l-avenir_1748465_3232.html

Pour ce qui est d'être au jus, l'ex "journal de tous les pouvoirs" c'est encore ce qui se fait de mieux. Même au jour d'aujourd'hui. Autre chose en tout cas qu'une play-list de sites pro-Bachar. Un exemple ici chez votre «Maître»(1) à penser : http://leuven.pagesperso-orange.fr/noc-blot-9.htm

(1) le qualificatif n'engage évidemment que vous

P.S. : Vous voulez vraiment qu'on poursuive ?
Le platane a dit…
Pour rappel, je tiens à recentrer la discussion, vous disiez : « « Entre temps l’imbécile heureux (on l’espère pour lui) en a profité pour nous livrer ses impressions sur la Syrie. Et forcément le fantasme de l’intervention étrangère est en très bonne place. Une tarte à la crème et une éventualité à laquelle personne ne croit plus depuis longtemps, si ce n’est quelques vieux messieurs comme BHL et Collon ; qui eux par contre en salivent des tonnes et des tonnes … »

Cette discussion vise donc à savoir si il existe une intervention étrangère en Syrie. Alors oui, il existe bien une intervention étrangère en Syrie. J'utilise vos mots. Maintenant, est-ce que certains états expriment la volonté d'intervenir militairement en Syrie : la réponse est encore oui. Est-ce que cette intervention va avoir vraiment lieu, ma réponse est : cela paraît peu probable en l'état actuel. Même si cette intervention reste hypothétique, le simple fait que le gouvernement puisse l'évoquer développe en moi une réticence. Car des interventions au nom du Bien et des hypothétiques armes de destruction massive il y en eut. Généralement les interventions annoncées ou presque toujours été suivies d'effet. Dans le cas de La Syrie, la Chine et la Russie ne sont convaincus qu'une intervention militaire occidentale ou arabo-occidentale soit la bienvenue, pour de multiples raisons… Ce qui me dérange n'est pas que l'intervention soit possible ou pas, ce qui me choque c'est qu'elle soit plus ou moins voulue par notre gouvernement et que des personnes de notre gouvernement déplorent qu'elle n'ait pas encore lieu. Est-ce clair?

Sinon, si le fil de discussion consiste à trompeter que vous avez raison sur tout, pourquoi pas, vous pouvez l'imaginer. Comme vous vous en doutez, je suis loin de partager votre avis, et ce n'est pas la pauvreté de vos arguments qui vont arranger l'affaire.

Pour me faire une idée de votre positionnement par rapport à la question syrienne, Peut-être aurais-je dû commencer par vous posez cette question : le principe d'une participation française à une intervention militaire en Syrie est-elle une chose souhaitable? Oui ou non?
Anonyme a dit…
Quelle question ! Je ne tire pas de plans sur la comète moi Monsieur. Je ne suis ni Ministre de la Défense, ni conseiller du prince, et je n'ai aucune envie de jouer les géo-stratèges derrière mon petit écran. Je me contente de constater que tous ces dirigeants (de Fabius à Poutine en passant par Ahmadinejad) ) fanfaronnent, s'agitent et roulent des mécaniques plutôt que de faire en sorte que la population syrienne soit enfin en sécurité.

Et vous savez quoi ? Et bien ça me désole et même ça me met en rogne de voir que tous ces porcs fassent durer le bon plaisir de Bachar et de sa clique plutôt que de risquer une déstabilisation de l'équilibre des forces en présence dans la région.

Quant à ceux qui se rangent (objectivement ou non) derrière l'un ou l'autre de ces axes (du bien, du mal, de tout ce que vous voulez), ils me débectent. Mais ce n'est rien comparé à l'effet que me font leurs disciples et autres petits perroquets. On s'arrête là, ou vous en voulez encore ?
Anonyme a dit…
La journée d'hier Hier restera incontestablement un moment de bonheur pour tous les amoureux de la connaissance. Grâce à vous, cher Platane, l'internaute lambda sait enfin ce qui le distingue de l'homme de la rue.

Car c'est à vous et à vous seul que l'on doit l'incroyable nouvelle : «l'homme de la rue doit plus ou moins se prononcer sur une éventuelle intervention ou au moins acquiescer silencieusement ».

Le traitement réservé au passant virtuel (ce parasite sans nom) est fort heureusement d'une tout autre nature. Ici pas de détours ou de contorsions saugrenues. On le somme ni plus ni moins de répondre dans les plus brefs délais à cette question de la plus haute importance pour tous nos compatriotes esclaves salariés : « oui ou non, le principe d'une participation française à une intervention militaire en Syrie est-elle une chose souhaitable ? ».

Voilà qui constitue un deux poids deux mesures (label maître-quenellier) du plus bel effet. Une fois de plus, bravo !
Le platane a dit…
On aura compris, vous êtes dans la déploration. Je ne vous demande pas d'être ministre mais si vous êtes contre ou pour une le principe d'une participation française à une intervention militaire en Syrie. La question est simple.Pour moi la réponse est non. Essayer de répondre à la question clairement par oui ou par non.

Votre souci, et il vous honore, c'est la sécurité de population syrienne.


Si je vous comprend bien, vous êtes contre le dictateur syrien. Mais qui n'est pas contre la dictature. Pour vous le chef d'Etat devrait partir et vous désirez que la population syrienne soit enfin en sécurité, c'est gentil de votre part .

Pour qu'il parte, il faut qu'il soit battu militairement ou qu'une révolution ait lieu. Or la guerre civile résulte d'une révolution manquée, entre autre. Comme la Syrie est en pleine guerre civile, pour que le dictateur s'en aille, il faudrait que l'armée syrienne libre gagne la guerre . Or l'armée syrienne loyaliste semble avoir au moins cinq fois plus de combattants et un matériel nettement plus perfectionné. Tout cela rend une victoire de l'ASL plus que problématique.


Alors, d'après vous, quel est le préalable pour que la population syrienne soit en sécurité?

Anonyme a dit…
Il semblerait que vous ayez enfin trouvé votre nonosse. Content pour vous ! Mais, car il y a un mais, il ne suffit pas d'exiger ce qu'on espère ou convoite, il faut aussi avoir les moyens de l'obtenir. Votre injonction n"est donc pas seulement totalement saugrenue, elle est aussi absolument inepte.

S'il doit y avoir une réponse à votre question elle doit venir des premiers concernés. A savoir des syriens. On le sait, les forces pro-régime sont, comme vous, opposées à toute forme d'intervention. Par contre il semblerait que l'ensemble (je dis bien l'ensemble) des forces révolutionnaires y soient favorables et que c'est même leur principale exigence à destination de la communauté internationale.

http://www.courrierinternational.com/article/2012/09/25/les-divisions-de-l-opposition-sont-le-gage-d-une-democratie-plurielle

C'est ainsi, vous n'y pouvez rien et vos lecteurs non plus. Vous pouvez certes le déplorer, mais vous ne pouvez pas raisonnablement l'occulter.

Vous remarquez encore ceci : Les opposants au régime ne parlent pas, comme vous, d'intervention étrangère, mais d'une intervention internationale. Un choix de langage qui ,comme tous les choix, a ses raisons et sûrement son explication.
Le platane a dit…
"Dans le fond, il n’est pas étonnant que les derniers alliés objectifs du régime syrien soient ceux qui ont toujours nié le génocide du peuple juif et, aujourd’hui, nient la révolution du peuple syrien." Voilà ce qu'on peut lire dans l'article que vous citez et qui est tiré du journal Courrier International ( voir message ci-dessus). J'avoue que la chute de l'article me laisse un peu pantois. Cette bonne foi de jésuite est tout simplement renversante.

Il faudrait que la communauté internationale intervienne, tel est le cri du jésuite et de l'opposition syrienne. Cette fameuse communauté internationale laisse intervenir celui qui a les moyens d'intervenir, et généralement celui qui a les moyens d'intervenir, personne n'a les moyens de l'arrêter quand il a décidé d'intervenir. La Libye est un exemple assez parlant d'intervention internationale. Autrement, nous avons aussi l'exemple de l'Irak.

En ce qui concerne une intervention militaire des occidentaux en Syrie, il est évident qu'elle doit être d'abord souhaitée par des Syrien triés sur le volet. C'est la moindre des choses. Une autre chose est de savoir si cette intervention est légitime aux yeux des populations occidentales. Dans notre cas précis, étant citoyen français, il me semble que l'on est mal placé pour donner des leçons de démocratie, surtout après le référendum sur le TCE en 2005. De plus vous n'êtes sans savoir que nous traversons une crise " économique ". Les états occidentaux n'interviennent pas contre ceux qui menacent leur population. Ils prêtent même de l'argent aux banques à des taux inférieurs à celui du marché. Banques et agences de notation, combien de divisions?

On a bien compris que vous êtes un atlantiste par défaut. Et pour faire diversion, vous ressortez subrepticement la négation du génocide du peuple juif. Quand arrive un tel argument, on peut considérer que la discussion est close. J'arrête donc d'intervenir sur ce fil.
Anonyme a dit…
« On a bien compris que vous êtes un atlantiste par défaut. Et pour faire diversion, vous ressortez subrepticement la négation du génocide du peuple juif. Quand arrive un tel argument, on peut considérer que la discussion est close. »

Vous avez parfaitement raison Platane, d'ailleurs ce salopard de parasite anonyme c'est permis de poster ce TEL ARGUMENT en votre nom. Vraiment dégueulasse ! Ah ces pirates sortis du ruisseau, on devrait les noyer une bonne fois pour toutes dans leur jus.

Articles les plus consultés