La révolution « libérale » bat son plein .
Les Vosges .
"Mais les autorités allemandes n’en démordent pas. Selon Der Spiegel, elles prépareraient un plan de croissance pour les pays en difficulté, qui prévoit l’instauration de zones franches permettant d’attirer les investisseurs étrangers (mais pas d’accroître les ressources fiscales), de rendre plus aisés les licenciements, de diminuer les charges salariales, et enfin de privatiser des entreprises publiques." Ce que nous écrit François Leclerc, vérification faite, c'est bien ce qui est écrit dans le journal Der Spiegel :
« Merkels Gegenspieler Hollande dürfte das kaum gefallen. Während er weitreichende Hilfen bis hin zur Einführung von Euro-Bonds fordert, empfiehlt sich Deutschland vor allem selbst als Vorbild. So sollen die Südeuropäer ihre Arbeitsmärkte nach deutschem Vorbild flexibler gestalten, indem sie Tarifverhandlungen dezentralisieren oder das Renteneintrittsalter erhöhen. Im Kampf gegen die Jugendarbeitslosigkeit bieten die deutschen Politiker an, sie könnten "unsere Erfahrungen aus der erfolgreichen dualen Ausbildung aktiv einbringen".
Solche Reformen wurden freilich zum Teil schon umgesetzt: Das Rentenalter in Spanien und Italien steigt, italienische Firmen können von Tarifverträgen abweichen, spanische und portugiesische Unternehmen Arbeitnehmer leichter entlassen. Die Regierung in Madrid prüft auch eine Übernahme des dualen Ausbildungsmodells nach deutschem Vorbild.
Deutlich frischer ist da schon ein Vorschlag, der nach SPIEGEL-Informationen in einem zweiten Papier aus dem Kanzleramt auftaucht: In Krisenländern wie Griechenland oder Portugal könnten sogenannte Sonderwirtschaftszonen eingerichtet werden. Der Vorschlag überraschte selbst manche Koalitionsvertreter, denn in bisherigen Konzepten aus Wirtschafts- und Außenministerium tauchte er nicht auf.
Bislang sind solche Zonen eher aus Ländern wie China oder Russland bekannt. Mit besonders niedrigen Steuersätzen und häufig auch mit laxeren Vorschriften für Arbeitnehmerrechte oder Umweltschutz sollen sie Investoren anlocken.»
C'est relativement hallucinant que l'on en vienne à de pareils propos. C'est ce que l'on appelle un état de guerre, ou plutôt un complot contre la démocratie. Les autorités allemandes semblent avoir bon dos dans l'histoire. C'est une grosse part des élites européennes qui sont de la partie, ce qui veut dire qu'une partie des autorités françaises en sont aussi ou qu'elles n'ignorent pas ce scénario. Un scénario de ce type a déjà été étudiée au niveau français avant les élections, et il n'est pas plaisant. Comme la meilleure défense c'est l'attaque, une grève générale serait amplement justifiée. Mais j'ai comme l'impression que les syndicats et les partis de gauche en France veulent en rester à un état de grâce artificiel. A moins que le Sénateur Mélanchon nous surprenne. Va-t-il nous surprendre? Le centurion Maxime Maximus Gremetz est affirmatif, le sénateur « fermera sa gueule », le légionnaire Pierrus Carlus ne se fait pas d'illusion et les troupes auxiliaires sont plus que dubitatives.
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