DAVOS-Sarkozy to JP Morgan chief: Banks "defied common sense"

Rue du Vieil Hôpital .


Lors du dernier sommet de Davos, le directeur de la banque PJ Morgan a fait remarquer au président Nicolas Sarkozy que la crise était dernière nous. Et si elle derrière nous, pourquoi vouloir réguler les transactions financières? L'argument avancé est il me semble toujours le même, c'est la liberté qui fait avancé le commerce, et le commerce qui fait avancé la liberté, alors pourquoi vouloir réguler le commerce de l'argent entre autre, n'est-ce pas tuer la liberté? Je caricature un peu. Mais que répondît notre président? Ce que tout le monde sait, ce sont les peuples qui ont payé la liberté des banques. Pouvait-il développer un discours différent de celui qu'il prônait depuis un ou deux ans. Evidemment non. tout le monde sait en France ce qu'il s'est plus ou moins passé. Et notre président sait que nous savons. la responsabilité des banques est une chose acquise en France, à gauche comme à droite. Donc, pouvait-il répondre autre chose au prédateur de JP Morgan. Imaginons, qu'il ai répondu ; « oui vous avez raison, la crise est derrière nous…». Ce n'est au vieux singe politicien qu'on apprend à faire la grimace de « les jours meilleurs sont à venir, pour l'instant tout va bien, nous allons dans la bonne direction », j' en passe et des meilleures. Le président Sarkozy est contraint de se faire l'écho du pays réel dans la perspective des élections présidentielles de 2012. Mais faire des grimaces derrière un pupitre, c'est bien. Agir, c'est mieux. C'est là que notre président excelle, seul, il ne peut agir. Il se contente de conseiller ceux qui sont réellement puisants. Il plie devant la Chine, les Etats-Unis et les compagnies républicaines de sécurité.