Pourquoi nous battons en retraite



Vers la pointe Saint Gildas.

«D’une certaine façon, cette attitude et cet état d’esprit sont absolument compréhensibles dans la mesure où ils rendent compte, directement ou indirectement, de la psychologie terrifiée de se trouver devant non plus la perspective d’une catastrophe mais devant la perspective du vide. L’état d’esprit TINA (“There Is No Alternative” [au système]) nous a tous pénétrés, que nous le voulions ou non même si à une profondeur plus ou moins grande dans notre psychologie ; même les plus radicaux adversaires, même les plus “révolutionnaires” sont touchés par ce qui semble une évidence rationnelle, selon une pensée où la raison humaine, avec sa subversion propre, domine tous les processus d’analyse ; même les projets les plus audacieux, les plus contestataires, tendent évidemment et d’une façon compréhensible à s’appuyer sur ce qui existe, et ce qui existe perçu effectivement, même inconsciemment, selon la “logique TINA”. Pourtant, nous considérons que cette démarche-là est en train de s’avérer un échec. Deux faits ont peu à peu contrarié cet état d’esprit puis, à notre sens, commencé à le renverser, avec un troisième comme élément récent d’accélération.» [ Source]

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