Au pied du mur, le 9 novembre 1989





Jardin botanique . [ Strasbourg ]



"Raoult a dit : une « personnalité qui défend les couleurs littéraires de la France se doit de faire preuve d’un certain respect à l’égard de nos institutions. » D’abord, un écrivain ne défend pas les couleurs littéraires de la France mais celles de la littérature, qui est universelle. Ensuite, c’est le mini président et ses fayots qui doivent un respect certain à nos institutions."

Voilà ce que j'ai pu lire sur un journal en ligne. Cela me semble frapper au coin du bon sens. Maintenant, si il s'agit de respecter les institutions et la fonction présidentielle, le petit présidents aux talonettes serait bien inspirer d'arrêter ses mensonges puériles.

Il m'a encore surpris avec son voyage à Berlin, piolet à la main, aux premières lignes pour la chute du socialisme réel et pleins de briques. Finalement cette passion à reconstruire le passé me rapelle les penchants de Staline à réécrire l'histoire. J'ai en tête ce tableau où l'on voit Staline jeune faire la leçon à un Lénine avide de connaissances. Aussi pourra t-on voir dans un avenir proche des peintures murales avec le petit Nicolas s'entretenant avec un général de Gaulle vieillissant, et bien sûr notre vénérable général paraîtra émerveillé devant le génie politique de l'adolescent.

Dans l'entretien de Marie Ndiaye, voici la phrase qui me frappe le plus et qui malheureusement est celle qui a un accent de cruelle vérité : « Et même si Angela Merkel est une femme de droite, elle n’a rien à voir avec la droite de Sarkozy : elle a une morale que la droite française n’a plus.»

On comprend ce qui dérange Raout, ce sont les valeurs dites de droite bafouées par son propre parti. Avec notre président on est loin de la probité du général de Gaulle. Maintenant il s'agit d'établir les causes de la dégradation de la droite française. Mais ceci est un travail qui revient à d'autres, si ils en ont les moyens.

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