C'est de la faute à la société…




Quai Saint Jean. [ Strasbourg ]

C'est presque le printemps, madame Keller continue d'investir les parcs. Hier, c'était au tour du parc de l'Orangerie d'être déclaré zone occupée, c'était noir de monde. Apparemment notre maire s'est bien tenue, nulle bousculade pour éprouver ses nerfs et nul concitoyen sur qui passer des insultes. Ce n'était pas comme au salon de l'agriculture, où tout ce qui n'était pas bovin était insulté. Pour Alain-Gérard Slama, notre président a été la victime de l'idéologie de la transparence, il serait tombé dans son propre Panopticon. Comme il est plaisant d'entendre monsieur Alain-Gérard Slama ce matin sur France Culture, d'après lui, la grossièreté du mari de Carla Bruni en revient à la société. C'est donc la faute à la société que le mari de Carla Bruni a contribué à mettre en place, voilà la conclusion de notre chroniqueur matinal. La fameuse « faute à la société », mais c'est le dernier recours de l'avocat en panne d'imagination…

Commentaires

Anonyme a dit…
Vous omettez de préciser - et je ne sais si Slama l'a dit - que le premier a avoir été insultant et fautif, est bien le dénommé "con" de l'affaire, qui lorsque le Président a voulu le saluer, lui a tourné le dos en disant "me touche moi pas, tu vas me salir", ce qui vous l'avouerez est non seulement une faute de français mais aussi un manque flagrant de politesse et de révérence envers la fonction présidentielle.
Certes le respect doit être affiché des deux côtés mais néanmoins, la société actuelle n'a jamais été aussi insolente, malpolie, mal élevée.

La Droite strasbourgeoise
Le platane a dit…
Monsieur, je n'ai malheureusement pas de leçon de politesse à donner, je suis trop mal placé. Quant à reprendre le visiteur du salon de l'agriculture, loin de moi cette idée ! "Me touche moi pas, tu vas me salir" ! C'est un vrai Français de l'intérieur, issu d'une contrée où le français moderne s'est installé il y a peu. Cette tournure de phrase pourrait être de l'ancien françois, d'où le côté rablaisien de la scène, de ce dialogue poétique au milieu des vaches, des cochons et du crottin.

Quant au manque de révérence envers la fonction présidentielle, mon dieu, mais c'est le mari de Carla Bruni qui a initié la chose, ce dernier manque cruellement de majesté. Il n'y qu'a le voir embarquer le stylo chez les Roumains, quelle grandeur dans le geste. Maintenant je suppose que je m'arrête à de tous petits détails. Vous me dîtes que la société actuelle n'a jamais été aussi insolente, malpolie, mal élevée. On peut dire aussi qu'elle n'a jamais était aussi pacifiée, mais pour combien de temps? Là est la question.

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