Nihil novi sub sole







Impasse de l’Écluse.


On se souvient des scandales qui éclatèrent à la Chambre des députés lorsqu'on découvrit, par hasard, que tous les membres de la majorité, y compris une partie des ministres, étaient actionnaires des entreprises mêmes de voies ferrées, à qui ils confiaient ensuite, à titre de législateurs, l'exécution de lignes de chemins de fer pour le compte de l'État.

Les luttes de classes en France
K. Marx


« Devenu l’homme des trains en 1996, Louis Gallois a auparavant longtemps été celui des avions... Diplômé de HEC et de l’ENA, il est nommé en 1989 président de la Snecma, le constructeur national de moteurs d’avions civils et militaires, avant de prendre la tête l’Aérospatiale en 1992, l’une des sociétés co-fondatrice d’EADS. C’est à cette époque qu’il se forge sa réputation de redresseur et de pacificateur d’entreprises en difficulté. Est-ce pour cela qu’il reçoit en juillet 1996, un coup de fil d’Alain Juppé, son ancien condisciple à l’ENA ? « Louis, je te nomme président de la SNCF » lui dit-il comme un ordre... Loïk Le Floch Prigent, alors patron de l’entreprise ferroviaire, vient d’être mis en examen, il faut lui trouver un successeur. Un cadeau empoisonné pour Louis Gallois : la SNCF perd alors 16,6 milliards de francs (2,52 milliards d’euros) et traîne une dette de 206 milliards (31,3 milliards d’euros)...»
source : On se souvient des scandales qui éclatèrent à la Chambre des députés lorsqu'on découvrit, par hasard, que tous les membres de la majorité, y compris une partie des ministres, étaient actionnaires des entreprises mêmes de voies ferrées, à qui ils confiaient ensuite, à titre de législateurs, l'exécution de lignes de chemins de fer pour le compte de l'État.

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Voilà Marx est mort mais son monde lui survit.




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