Futile

Centre administratif Gaujot


Finkielkraut voit dans les blogs la fin de l'admiration de ce qui mérite d'être admiré. La plèbe, souris à la main, est prête pour la tentation narcissique. C'est pour lui un motif d'indignation de plus. Il n'est jamais content, il devrait se réjouir, les français se remettent à écrire. Je feuillette Libération, un consultant en communication nous avertit, l'individu numérique est tyrannisé par le temps. Il risque le surmenage, il s'abîme dans un océan d'information pour tenir un discours cohérent. Fatigué, il abandonne, c'est la meilleure solution, on ne lui en voudra pas. Pour ceux qui s'acharnent, fussent-ils brillants et normalement constitués, c'est le commencement de la misère numérique : "le clic de trop''. ils sombrent dans le commentaire futile, propagent une rumeur sans fondement... toutes choses qui n'ont jamais eu lieu dans les médias tels que la radio, la télévision ou la presse. Seuls les blogs sont capables de tels travers. Heureusement que les consultants en communication sont là pour nous instruire. Et Finckelkraut dans tout ça? La fin de l'admiration, l'homme centré sur son petit nombril? Rassurons le, Hegel et Schopenhauer sont dignes d'admiration, Finkielkraut un peu moins, il ne faut pas pousser…