La fable d'un président qui arrête hémorragie industrielle
On se demande comment notre président va défendre son bilan, il paraît qu'il a arrêté l'hémorragie en matière de désindustrialisation.
" Pour le chef de l’Etat, la transaction revêt une grande portée symbolique. Elle porte sur un périmètre bien plus restreint que celui de la vente de la branche énergie d’Alstom fin 2014, puisque les actifs dépassaient alors 12 milliards d’euros, tandis que les montants évoqués ces jours-ci sont un peu inférieurs à un milliard d’euros. Mais rapatrier sous pavillon français la fabrication des turbines entrant dans la construction des centrales nucléaires, c’est réparer une décision politique qui n’a cessé de lui être reprochée, d’abord en tant que secrétaire général adjoint de l’Elysée, puis comme ministre de l’économie à partir de l’été 2014. « Alstom, c’est le péché originel dans l’aventure macronienne », estimait il y a quelques mois Jérôme Sainte-Marie, président de la société d’études PollingVox. Une opération vécue comme un abandon de souveraineté et qui « a donné l’impression que l’intérêt national était mal défendu ». Le député Les Républicains d’Eure-et-Loire Olivier Marleix, qui avait présidé la commission d’enquête sur la vente d’Alstom à GE en 2018, y voit lui un « sparadrap du capitaine Haddock » dont Emmanuel Macron voudrait se défaire. "
L'extrait précédent est issu du Monde, le journal brosse à reluire du macronisme, des méchantes langues ont même insinué que la vente d'une partie d'Alstom ait un lien avec la première campagne présidentielle de notre président : " Mi-janvier, le député LR Olivier Morleix, président de cette commission d’enquête, a écrit à la justice, s’étonnant qu’elle ne se soit jamais intéressée à cette vente. L’élu évoquait dans sa missive un possible "pacte de corruption" ; il s’interrogeait notamment sur le fait que, parmi les personnes rémunérées dans le cadre de la vente d'Alstom à General Electric, se trouvent "des donateurs ou des organisateurs de dîners de levée de fonds" pour la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron."
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