La fin du cortège

Au début du mouvement des Gilets Jaunes la CGT et le NPA s'étaient fendus pratiquement le même jour d'un communiqué incendiaire incendiaire dénonçant le mouvement comme poujadiste et réactionnaire. Depuis de l'eau est passée sous les ponts et la machine de récupération trotskiste a fonctionné à plein. L'année dernière j'ai appris que celle qui menait le groupe Gilet-Jaune du rond point de la place de la République n'était autre qu'une enseignante au collège encartée au NPA. Le rond point de la place n'étant qu'un rond  d'apparat devant l'ancien palais du Kaiser, autant que ce n'était pas avec ça que l'on allait bloquer le flux de marchandises qui alimente la ville, c'était un symbole et le tout était d'avoir un rond point. Ce n'est que bien après le mouvement des Gilets-Jaunes que j'ai su qu'elle était NPA, c'était durant la campagne municipale, sa bouille apparaissait sur les affiches de campagne  du NPA. 

Maintenant nous en sommes aux manifestations anti-passe sanitaire. Pour faire court je suis vacciné mais l'idée de présenter ses papiers au garçon de café pour prendre une consommation m'ennuie et je passe sur les incohérences du gouvernement sur le sujet. Et dans la manifestation je retrouve cette fameuse Gilets-Jaune juchée sur une camionnette prêtée par la CGT, la camionnette étant suivi d'une trentaine de gauchistes spécialisés dans l'antifascisme, ils connaissaient un slogan en italien qu'ils répétaient en cœur et à satiété. Je me demandais pourquoi cet acharnement. Je suppose qu'ils s'étaient invités pour faire la différence au milieu des drapeaux tricolores et ainsi lutter contre une extrême droite supposée. Hier à défaut de camionette ils avaient une voiture où de petits fanions de la CGT et NPA avaient du mal à flotter au vent, j'ai même cru apercevoir un petit drapeau anarchiste. Ils étaient en fin de cortège, ce qui montre à quel point ils sont à la traîne.

On a changer d'époque.