Un besoin d'ordre universel où tout le monde est gentil

 Je m'en veux de citer une artiste dont le métier n'est pas d'élaborer des doctrines qui tiennent plus ou moins debout. Je cite cette personne pour illustrer un cadre culturel dominant, c'est à dire quand la radio d'état France Culture se fait l’écho d'une certaine façon de penser qui délégitime les frontières. Voilà quelque chose de plutôt troublant pour une radio d'état, on pourrait penser que cela s'inscrit dans un projet propagandiste, mais laissons la parole à l'artiste qui est gentille puisque France Culture ne fait la promotion que des artistes gentils munis de la bonne pensée qui va avec :

" Sur terre, comme en musique, Je suis convaincue que les frontières n’ont pas de légitimité " et dans la même foulée elle peut dire "En 2008, quand je suis allée pour la première fois au Liban, et que j’ai passé du temps dans les camps de réfugiés palestiniens, cela a donné encore plus de sens à cette notion de résistance. Et donc, quand j’ai fondé Rhythms of resistance, j’avais envie que la notion de résistance apparaisse, parce qu’elle apparaissait déjà dans ma musique, car les morceaux que j’écrivais étaient toujours en lien avec le monde dans lequel on vit, et les réflexions que j’avais sur lui. 

On pourrait essayer d'établir un lien entre les frontières supposées illégitimes et l'éventuel besoin de reconnaissance d'état qui anime certains palestiniens qui résistent dans les camps quelque part au Liban. A titre personnel le besoin de frontière est le premier besoin d'une communauté, aussi on a beau être antifasciste mais ce n'est pas pour autant que tout est permis sur un territoire donné, ainsi il faudra bouter le fasciste hors de la zone même si il se propose d'ouvrir uniquement un débit de limonade. Et quand il s'agira d'un ordre mondial on supposera que le fasciste fera l'achat d'un scaphandre pour vivre sur Mars. 

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