Les tristes défenseurs de la cause des réfugiés


dessin aquarelle

 Porto
















Il y a des personnes qui s'érigent en chefs spirituels et en pourvoyeurs de valeur universelles, pourquoi pas, ça ne coûte rien, mais comme dit, il faut voir d'où ça cause. Alors pour ce qui est des de l'afflux de réfugiés en Europe, j'ai sélectionné deux réactions qui me sont tombées sous les yeux en ouvrant les journaux




"De façon plus diplomatique, le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a lui estimé, dans une tribune au Frankfurter Allgemeine Zeitung, que «la réaction européenne jusqu’à présent n’était pas à la mesure des exigences que l’Europe doit avoir vis-à-vis d’elle-même»."

 C'est écrit quelque dans le journal Libération d'aujourd'hui. Monsieur Steinmeier aurait pu dire la même chose de la réaction de l'Allemagne par rapport à la dette grecque. Quand on bafoue les  principes démocratiques les plus élémentaires on est mal placé pour parler des exigences de que l'Europe doit avoir vis à vis d'elle même. Et pour le dire plus précisément l'idée d’Europe est une abstraction qui signifie rien pour moi,


Alors dans la même verve hypocrite nous avons Juncker, le président de la grosse commission européennne :

"Lorsque nous parlons de migrations, nous parlons d'êtres humains. Des gens comme vous et moi, sauf qu'ils n'ont pas eu la chance de naître dans une des régions les plus riches et les plus stables du monde. Nous parlons de personnes qui fuient la guerre en Syrie, la terreur de Daech en Libye ou la dictature en Érythrée", insiste le président de la Commission européenne.
"Nous ne refoulerons jamais ceux qui ont besoin de protection. Ces principes sont écrits dans nos lois et nos traités, mais j'ai bien peur qu'ils soient de plus en plus absents de nos cœurs", déplore le Luxembourgeois, qui dénonce "le ressentiment, le rejet, la peur que l'on renvoie à ces personnes. Mettre le feu à des camps de réfugiés, repousser des bateaux hors des ports, violenter les demandeurs d'asile ou fermer les yeux sur la misère et la pauvreté: ce n'est pas l'Europe".
[ Source]

Encore une fois, Monsieur Juncker  ancien premier ministre d'un pays qui est devenu une machine à laver l'argent sale est peut-être mal placé pour faire des leçons de morale. D'ailleurs, il faudrait analyser son rôle lors du référendum en Grèce de cet été. Monsieur Juncker déplore que les beaux principes européens ne soient plus inscrits dans nos cœurs, quel rigolo ce monsieur Juncker. D'ailleurs n'est-ce pas lui qui déclara : " « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens », affirme notamment le président de la Commission européenne."

Allez donc avec vos beaux principes ! L'Union Européenne doit être démantelée le plus vite possible par n'importe quel moyen !











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