Les socialistes font le jeu de la ploutocratie mieux que Nicolas Sarkozy; mais cela ne vaut pas dire qu'il faudra voter pour l'homme à talonnettes la prochaine fois, rions un peu.


















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 Cabieu




















L'explication est simple. Les contribuables se sont engouffrés dans une brèche favorisant l'optimisation fiscale, ouverte par le Conseil constitutionnel. Imaginez un très riche contribuable à la retraite, à la tête d'un patrimoine important. Son objectif est de réduire autant que faire se peut la facture d'ISF. Comment? En faisant jouer le mécanisme de plafonnement. Pour que celui-ci entre en jeu, il faut payer beaucoup d'impôts -ce n'est pas l'objectif- ou afficher des revenus limités. Voire nuls. Le plafonnement joue quand les impôts représentent 75% des revenus?  75% de zéro, cela fait bien zéro. Celui qui n'a aucun revenu à déclarer ne paie par définition aucun ISF, même si sa fortune est considérable. Mais les riches ont nécessairement des revenus... sauf s'ils investissent tout ou presque en assurance vie.
Car les rendements tirés de ce placement ne sont pas considérés comme imposables. D'un point de vue fiscal, ce ne sont pas donc pas de revenus. Un contribuable très fortuné bénéficiant d'un rendement de 500.000 euros annuels, issus de ces placements en assurance vie, n'aura pas à les déclarer. Et si ce sont ces seules ressources, son revenu fiscal de référence (RFR) sera égal à zéro. Tout comme son ISF: 75% de zéro égalent zéro. Comment vivre alors? N'importe quelle banque privée accorde des prêts à des taux d'intérêt très faibles à ces riches clients, comme le soulignent les gestionnaires de patrimoine. L'existence de ce type de montage est confirmé par nombre d'entre eux, dont les spécialistes de la banque Lazard. [ Source ]


On pourra toujours penser  que les socialistes n'ont pas vu le bouchon venir, rions un peu, avec des conseillers présidentiels de la pointure d'un Macron, ancien de chez Rotschild, tout cela serait bien étonnant.

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