En émergeant du brouillard du jour de l'an

Bon, nous disions que la réforme territoriale s'est effectuée en l'absence de débat démocratique. On peut en penser ce qu'on veut du nouveau découpage des régions, mais bon, on pourrait pu croire que nos socialistes de gouvernement, grands amis de la démocratie, aurait eu l'idée d'organiser une consultation quelconque sur la question. Faut-il aussi rappeler que notre président Hollande a été élu avec moins de 50% de votants, une première dans la cinquième république. Mais tout cela n'effraye pas nos grands démocrates, ennemis des régimes dictatoriaux comme celui de la Syrie, par exemple. Et c'est parce qu'ils sont ennemis des régimes rétrogrades qu'ils se permettent de penser que leurs réformes vont forcément dans le sens du progrès, dans le sens de l'histoire. Quand on revient sur le cas de la réforme territoriale, en Alsace par exemple, il me semble qu'une première consultation en 2013 avait permis de déterminer que les Alsaciens ne voulait pas d'une grande Alsace avec la suppression des départements, ce sont les Haut-rhinois qui ont voté massivement contre. Alors que penser de la «suppression» de la région quand on refuse celle du département… Et comme de bien entendu, une fois la contestation en marche contre ce déni de démocratie, il y eu de bonnes âmes pour dénoncer un phénomène identitaire et pourquoi pas  le retour du troisième Reich. A mon humble avis , ce n'est pas le phénomène identitaire qui devrait faire peur, c'est un effet dont l'absence de démocratie est la cause. Quand je constate la pléthore de  progressistes et de démocrates qui se sentent effrayés par un défilé de coiffes alsaciennes, je reste un peu dubitatif.

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