L'or du Rhin
Schaffhausen
Lors d'une discussion, le cours de l'or est venu sur le tapis. Valeur refuge par excellence, j'avais fait remarquer que le métal jaune enregistrait une baisse assez conséquente. Mais je me suis laissé dire que c'était " l'or papier " qui baissait, et que pour " l'or physique " c'était une autre histoire. Comme je connais un orpailleur qui officie dans l'océan indien, je lui ai demandé son avis éclairé. Il m'a répondu que depuis le début de l'année on lui achetait "l'or physique" 20% à 25% moins cher. Maintenant, n'étant pas acheteur d'or dans les comptoirs, je ne sais ce qu'il en est dans notre bonne vieille ville de Strasbourg.
Voici l'analyse des Echos sur le phénomène :
Voici l'analyse des Echos sur le phénomène :
Les particuliers échaudés
Les particuliers ont massivement quitté le marché de l’or à partir d’avril. Même les pièces se vendent moins : les Etats-Unis ont enregistré en juillet leur plus faible mois de l’année. Le plongeon des cours, de 1.900 dollars, leur pic historique, à près de 1.200 dollars, a eu raison de la confiance des petits investisseurs. « Pour un produit sensé vous protéger, nous avons un véhicule qui se révèle volatil, qui n’offre aucun rendement et a perdu 30 % en moins de deux ans. Ca fait mal », reconnaît un spécialiste du secteur. Il ne les voit pas revenir avant que l’once reviennent autour de 1.500-1.600 dollars, c’est-à-dire pas avant longtemps. En attendant, l’or pourrait baisser jusqu’à 1.100 dollars, considéré comme un « niveau plancher » par beaucoup de hedge funds.
Des banques centrales moins gourmandes ?
Dans un environnement de prix qui a considérablement changé, les banques centrales ont ralenti le rythme de leurs achats. Russie et Corée du Sud en tête, elles restent acheteuses net au premier semestre, mais, pour l’heure, moins qu’en 2011 et 2012. Pour les analystes de Macquarie, la fin brutale de la ruée vers l’or pourrait avoir rendu les responsables des réserves des banques centrales plus méfiants. Mais l’essoufflement des économies émergentes et le renforcement du dollar auraient aussi joué. Un membre du Conseil mondial de l’or a laissé entendre la semaine dernière que les achats de banques centrales pourraient baisser à 400 tonnes en 2013. Loin des 535 tonnes qu’elles ont ajoutées à leurs réserves l’an dernier, un record depuis 50 ans. [ Source ]
Les particuliers ont massivement quitté le marché de l’or à partir d’avril. Même les pièces se vendent moins : les Etats-Unis ont enregistré en juillet leur plus faible mois de l’année. Le plongeon des cours, de 1.900 dollars, leur pic historique, à près de 1.200 dollars, a eu raison de la confiance des petits investisseurs. « Pour un produit sensé vous protéger, nous avons un véhicule qui se révèle volatil, qui n’offre aucun rendement et a perdu 30 % en moins de deux ans. Ca fait mal », reconnaît un spécialiste du secteur. Il ne les voit pas revenir avant que l’once reviennent autour de 1.500-1.600 dollars, c’est-à-dire pas avant longtemps. En attendant, l’or pourrait baisser jusqu’à 1.100 dollars, considéré comme un « niveau plancher » par beaucoup de hedge funds.
Des banques centrales moins gourmandes ?
Dans un environnement de prix qui a considérablement changé, les banques centrales ont ralenti le rythme de leurs achats. Russie et Corée du Sud en tête, elles restent acheteuses net au premier semestre, mais, pour l’heure, moins qu’en 2011 et 2012. Pour les analystes de Macquarie, la fin brutale de la ruée vers l’or pourrait avoir rendu les responsables des réserves des banques centrales plus méfiants. Mais l’essoufflement des économies émergentes et le renforcement du dollar auraient aussi joué. Un membre du Conseil mondial de l’or a laissé entendre la semaine dernière que les achats de banques centrales pourraient baisser à 400 tonnes en 2013. Loin des 535 tonnes qu’elles ont ajoutées à leurs réserves l’an dernier, un record depuis 50 ans. [ Source ]
Commentaires
L'art de la spéculation étant de ne pas croire en une valeur refuge absolue, sinon il ne sert à rien de spéculer et tout est régler comme sur du papier à musique. Ainsi tout y passe, la pierre, l'or, le blé et les laxatifs, chaque valeur aura ses 15 minutes de gloire à la bourse.
Maintenant, je ne peux que conseiller de lire Jovanovic et E&R, l'actualité y est traitée sous un prisme particulier. D'ailleurs je pense vous êtes un grand lecteur de E&R et Jovanovic, et vous teniez à ce que cela se sache. Vous êtes un lecteur honteux, c'est à dire un lecture pris dans une espèce de fascination voir de jalousie; vous en parler en prenant la pose de l'esprit supérieur, mais on y croit pas vraiment.
http://www.lemonde.fr/argent/article/2013/08/13/ce-que-revele-l-evolution-des-cours-de-l-or_3460693_1657007.html
Ou un Harvey for exemple (autre chose que vos crétins d'apprentis gourous franchouillards) vous seriez arrivé aux mêmes conclusions.
http://www.contretemps.eu/archives/sorganiser-transition-anticapitaliste
Sinon on est amusé de savoir que Monsieur Attali vous parle ("on m'a affirmé etc."). Jour et nuit ?
Voilà qui est bien dit. C'est d'une logique à toute épreuve. Suffisait de remettre les choses en ordre.