Le spécialiste économique du matin.

Le Champ du Feu.








Daniel Cohen conseiller – « senior adviser » – auprès de la Banque Lazard, membre du Conseil d’analyse économique et proche de Martine Aubry a parlé dans le poste ce matin, fréquence France Culture. Ce que retiens des dires de ce conseiller économique de l'actuel gouvernement grec est la chose suivante : le parti socialiste français n'aura aucune marge de manœuvre si il arrive au pouvoir dans six mois et pire, il sera obligé d'instituer les mesures qui étaient dans les cartons du gouvernement Fillon. Daniel Cohen ne s'exprimait que sur la situation grecque en expliquant la chose suivante : Papandréou a été surpris par le déficit abyssal que lui a laissé le gouvernement conservateur. Donc, le premier ministre grec a du parer au plus urgent et remettre à plus tard le fabuleux programme progressiste qu'il avait préparé pour ses compatriotes. En dernière instance, ce socialiste a du se faire l'apôtre du courage et de la vérité et annoncé la triste vérité à son peuple, « il va falloir se serrer la ceinture, et pas qu'un peu ». De ce fait il va poursuivre un programme de privatisation et dérégulation des échanges en Grèce en suivant de judicieux conseils. Les conservateurs au pouvoir en Grèce ont pris soin de laissé une situation catastrophique, aidés en cela par des cabinets conseils de renommée internationale, maintenant c'est aux supposées forces de progrès de continuer le travail.

La configuration grecque ressemble fort étrangement à la française. Un parti conservateur, qui a n' eu de cesse de creuser un déficit budgétaire, une probable alternance dans le jeu politique, c'est à dire une éventualité assez forte d'une arrivée du parti socialiste français au pouvoir. Doit-on se laisser mener à l'abattoir sans réagir?